La répétition : lecture et enjeux dans la pensée kierkegaardienne, constitution de la subjectivité
Auteur / Autrice : | Nelly Dessy |
Direction : | Jean-Paul Resweber, Benoît Goetz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 13/12/2016 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Humanités Nouvelles - Fernand Braudel (Nancy ; 2013-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire lorrain de sciences sociales (Lorraine) - Laboratoire Lorrain de Sciences Sociales / 2L2S |
Jury : | Président / Présidente : Maurice Sachot |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Anne Vannier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Lukas K. Sosoe |
Mots clés
Résumé
Se comprendre soi-même dans l'existence c'est comprendre concrètement l'abstrait, telle est chez Kierkegaard la tâche de celui qu'il nomme « le penseur subjectif ». Sortir de la plainte et accéder à la vérité de soi c'est se poser dans un rapport particulier à soi-même. Dans ce cadre, Kierkegaard indique différentes postures de vie qui sont autant de réponses fragmentaires que l'existant donne aux questions qui le pressent à son insu car, fondamentalement, ce n'est pas l'homme qui donne un sens à l'existence, mais il est bien lui-même l'interrogé. Ce qui effectue ce travail de questionnement chez le philosophe danois est sa pensée de la répétition dont la fécondité est grande puisqu'elle ouvre le champ de la pensée contemporaine sur ce point. Cette question de la répétition chez lui est paradoxale : elle est le lieu de l'attestation de soi du sujet qui ne devient lui-même que par le jeu d'infimes variations rendues possibles dans le mouvement religieux de la répétition-reprise de soi impliquant dans le creusement de l'être qui se fissure ouverture à l'Autre. Dans ce mouvement, il ne peut pas faire l'économie de l'épreuve de l'angoisse et du désespoir