Impact du G-CSF sur le phénotype et les fonctions des cellules NK dans le cadre d’une immunothérapie post-allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
Auteur / Autrice : | Yu Xiong |
Direction : | Danièle Bensoussan-Lejzerowicz, Véronique Decot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 27/07/2016 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale BioSE - Biologie, Santé, Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Ingénierie Moléculaire, Cellulaire et Physiopathologie (Vandœuvre-lès-Nancy) - Ingénierie Moléculaire et Physiopathologie Articulaire / IMoPA |
Jury : | Président / Présidente : Catherine Paillard |
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Paillard, Christian Chabannon |
Résumé
Les cellules Natural Killer (NK) sont capables de lyser les cellules tumorales sans la nécessité de reconnaitre un antigène tumoral spécifique. Cette propriété leur confère un avantage par rapport aux lymphocytes T et les rend intéressantes à utiliser en tant que cellules effectrices pour l’immunothérapie adoptive. A ce jour, le potentiel thérapeutique des cellules NK n’a pas été complétement exploré notamment dans le contexte du traitement de la rechute post-allogreffe de cellules souches hématopoïétiques. Actuellement, les patients en rechute post-greffe sont traités avec des injections de lymphocytes du donneur (DLI) parfois issues de petites fractions du greffon de cellules souches hématopoïétiques congelées. Les cellules souches périphériques étant fréquemment utilisées comme source de cellules souches et parfois utilisées comme DLI, nous avons souhaité évaluer l’impact du G-CSF sur le phénotype et les fonctions des cellules NK présentes dans ces fractions. Dans cet objectif, nous avons comparé différentes sources de cellules NK isolées à partir de sang de donneurs sains, de sang mobilisé de donneurs sains ou de patients et observé l’évolution des différentes sous-populations de cellules NK issues de ces prélèvements au décours d’une expansion en présence d’IL-15. Nos résultats ont montré que l’administration de G-CSF diminuait la proportion de cellules NK CD56brightCD16+ au profit d’une population CD16-, diminuait la prolifération des cellules NK lors de l’expansion en culture, et modifiait les propriétés fonctionnelles des cellules NK.