Thèse soutenue

La bioremédiation in situ des parcs conchylicoles par les éponges marines est-elle envisageable ?
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Auteur / Autrice : Charline Gentric
Direction : Karine Vallée Réhel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biotechnologie
Date : Soutenance le 06/06/2016
Etablissement(s) : Lorient
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la mer (Plouzané, Finistère)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Laboratoire de Biotechnologie et Chimie Marines / LBCM
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Pierre Sauleau, Christelle Caplat, Gaël Le Pennec, Philippe Hess
Rapporteurs / Rapporteuses : Thierry Chopin, Nathalie Cochennec-Laureau

Résumé

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La préservation de la qualité des eaux marines et la lutte contre les pollutions liées à l'activité humaine sont devenues des enjeux mondiaux. De nombreux contaminants biologiques et polluants chimiques se retrouvent dans l’eau de mer, par conséquent dans les produits aquacoles. Ce contexte fait qu’aujourd’hui, les professionnels de la mer sont à la recherche de solutions pour préserver voire améliorer la qualité de leurs eaux. Au sein de notre biodiversité, les éponges marines sont des animaux capables de filtrer 10 000 fois leur volume en eau par jour et de retenir 80% des particules en suspension comme la matière organique, les minéraux, les bactéries et les virus. Par la même occasion, elles accumulent certains éléments traces métalliques comme le plomb, le cadmium ou le cuivre. En collaboration avec le Comité Régional de Conchyliculture de Bretagne Sud, le projet REMEDBIO dans lequel s’inscrit cette thèse se propose d'exploiter le potentiel de filtration des éponges marines du littoral breton. Les objectifs sont de contrôler le développement de bactéries pathogènes et de réduire la présence de polluants chimiques. L’éponge marine Hymeniacidon perlevis (Demospongiae) a été choisie comme modèle pour cette étude. Après avoir mis en évidence la faisabilité de la culture d’éponges marines sur l’estran, notre travail a montré, lors d’essais in vitro, une diminution de la contamination des huîtres par deux bactéries, Escherichia coli et Vibrio aestuarianus, et par le plomb, un élément trace métallique, en présence d’éponges. La dernière phase de ce travail a consisté à valoriser les résultats obtenus. Le projet d’entreprise LECOMER a débuté par le concours START’UBS (lauréat) proposé par l’Université de Bretagne Sud en 2014. Par la suite, LECOMER a été élu lauréat des Trophées de l’Innovation du Morbihan 2014.