Synthèse de nouveaux polymères pour l’élaboration d’un papier semi-conducteur
Auteur / Autrice : | Jihane Ismaili |
Direction : | Rachida Zerrouki, Daniel Montplaisir |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie/Chimie Appliquée – Chimie des Substances Naturelles |
Date : | Soutenance le 19/12/2016 |
Etablissement(s) : | Limoges en cotutelle avec Université du Québec à Trois-Rivières |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'environnement Gay Lussac (La Rochelle ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Chimie des Substances Naturelles |
Jury : | Président / Présidente : Bruno Chabot |
Examinateurs / Examinatrices : Rachida Zerrouki, Daniel Montplaisir | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sandrine Bouquillon, Chouki Zerrouki |
Mots clés
Résumé
L’utilisation de semi-conducteurs organiques dans les dispositifs électroniques offre d’intéressantes perspectives. En effet, ils permettent d’alléger le poids de ces dispositifs en plus de diminuer grandement le coût de leur fabrication. Cependant, une des principales problématiques associées à ces semi-conducteurs organiques est leur procédé de fabrication qui requiert des solvants organiques toxiques et de multiples étapes de synthèse. Dans ce travail, un nouveau procédé de synthèse respectueux de l’environnement a été mis au point. Une seule étape était nécessaire à la préparation des semi-conducteurs, en utilisant la réaction de polycondensation entre une diamine et un dialdéhyde. Cette réaction a été réalisée à température ambiante, dans un solvant vert, l’éthanol, et sans utilisation de catalyseurs, minimisant ainsi la consommation énergétique et utilisant un milieu réactionnel de source renouvelable et peu toxique. Après leur dopage, ces polymères ont présentés des propriétés de conduction comparables à celles des principaux semi-conducteurs organiques. La deuxième partie de cette thèse a été consacrée à l’étude de l’utilisation du papier comme support pour les dispositifs d’électronique organique; s’affranchissant ainsi de l’utilisation de substrats généralement non biodégradables et/ou de sources non renouvelables (plastique ou verre). Deux stratégies ont été utilisées à cette fin. La première consistait en un dépôt direct des polymères semi-conducteurs à la surface de filaments de cellulose. La deuxième est basée sur la création d’un lien covalent entre les semi-conducteurs et la pâte Kraft, en utilisant la réaction de cycloaddition 1,3-dipolaire de Huisgen catalysée par le cuivre (CuAAc).