Auteur / Autrice : | Justine Lacroix |
Direction : | Jean-Christophe Daviet, Stéphane Mandigout |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Staps |
Date : | Soutenance le 12/12/2016 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale biologie-santé - Bio-santé (Limoges ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Handicap, Activité, Vieillissement, Autonomie, Environnement |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Aude-Marie Foucaut, Jean-Yves Salle |
Rapporteurs / Rapporteuses : Benoît Dugué, Nicolas Vuillerme |
Mots clés
Résumé
L’objectif de ce travail était 1) déterminer si la prise en charge thérapeutique journalière proposée aux patients en phase subaiguë de l’AVC était suffisamment sollicitante pour atteindre les recommandations à l’activité en hospitalisation 2) déterminer quelles méthodes étaient utilisables pour évaluer l’activité physique et leur utilité dans la prise en charge thérapeutique post-AVC.La population étudiée était constituée de patients en phase subaiguë de l’AVC, hospitalisés dans le service de Médecine Physique et de Réadaptation. Les résultats ont permis de montrer qu’un tiers des patients n’atteignait pas les recommandations à l’activité physique quand ils quittaient le service et que la majorité de la dépense énergétique (≥ 3 METs) journalière était réalisée en dehors du temps de prise en charge thérapeutique. Concernant les méthodes d’évaluation de l’activité physique, les résultats ont mis en avant que la perception de l’effort ne semblait pas utilisable pour évaluer l’intensité de l’activité physique sur une séance de rééducation et que les actimètres, à l’exception du Armband SenseWear, n’étaient pas précis pour estimer la dépense énergétique journalière des patients en phase subaiguë de l’AVC.Sachant que pour une part de la population les recommandations à l’activité physique ne sont pas atteintes, il y a un intérêt d’évaluer l’activité physique en phase subaiguë de l’AVC, pour notamment contrôler la réalisation de ces dernières. Cependant, que les méthodes d’évaluation soient subjectives ou objectives, il est difficile d’obtenir une mesure précise de l’activité physique au cours de la phase subaiguë de l’AVC.