Un monde de signes et de figures. : Monuments, reliefs, inscriptions hiéroglyphiques en Anatolie entre âge du Bronze et âge du Fer
Auteur / Autrice : | Maria Elena Balza |
Direction : | Isabelle Klock-Fontanille |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 01/12/2016 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, comportements, langage(s) (Poitiers ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches sémiotiques |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marie Klinkenberg |
Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Klock-Fontanille, Jean-Marie Klinkenberg, Jean-Pierre Levet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : René Lebrun, Clelia Mora |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objectif du travail de recherche est de présenter une analyse du système d’écriture hiéroglyphique anatolien entre la moitié du IIe millénaire av. J.-C. – quand des symboles graphiques déjà connus et employés en milieu anatolien commencent à s’organiser en système – et les premiers siècles du Ier millénaire av. J.-C. Le corpus pris en considération est constitué essentiellement par les inscriptions monumentales de la période hittite. Les caractéristiques principales de ces inscriptions ont été par la suite comparées avec un certain nombre de textes de la période post-hittite. Au cours du travail de recherche, à une analyse proprement philologique et linguistique des textes qui constituent le corpus examiné, on a préféré une approche différente, capable de prendre en considération tous les aspects et les propriétés des hiéroglyphes anatoliens. Les pratiques sociales liées aux phénomènes d’écriture, le choix des supports, les pratiques de mise en page des textes, le rôle des rédacteurs, la perception des textes de la part des lecteurs et le caractère « politique » du corpus ont constitué le véritable cœur de la recherche. Un intérêt particulier a été également porté au rapport entre « code scriptural » et « code visuel », et notamment au fait que, dans le cas de l’écriture hiéroglyphique anatolienne – comme dans le cas de toute écriture hiéroglyphique – l’opposition figuratif vs textuel doit forcement être mis de côté en raison des principes mêmes du fonctionnement du système d’écriture.