Afrique réelle et Afrique rêvée dans les romans francophones subsahariens contemporains : L'exemple de ''Balbala'' et ''Aux Etats-Unis d'Afrique'' d'Abdourahman Ali Waberi ; ''Le Baobab fou'' et ''La Pièce d'or'' de Ken Bugul
Auteur / Autrice : | Aude Mayindza |
Direction : | Claude Filteau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures comparées et francophones |
Date : | Soutenance le 17/06/2016 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, pensée, arts et histoire (Poitiers ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Éducation et Diversités en Espaces Francophones |
Jury : | Président / Présidente : Landry-Wilfrid Miampika |
Examinateurs / Examinatrices : Didier Tsala Effa | |
Rapporteur / Rapporteuse : Landry-Wilfrid Miampika, Jean-Christophe Delmeule |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Notre étude qui reste résolument tournée vers les littératures francophones a pour titre : Afrique réelle et Afrique rêvée dans les romans francophones subsahariens contemporains. L’exemple de : ''Balbala'', ''Aux Etats-Unis d’Afrique'' de Waberi (A.A.) et ''Le Baobab fou'' et ''La Pièce d’or'' de Ken Bugul. Le tout de cette recherche consiste à observer le processus de reconfiguration de l’Afrique dans les œuvres susmentionnées. Il ne s’agit pas simplement d’analyser l’Afrique réelle, rêvée ou ambivalente. Il s’agit plus difficilement d’observer les procédés textuels par lesquels, le passage d’une Afrique réelle à une Afrique rêvée s’opère et, comment ce va et vient d’un univers à un autre débouche sur un troisième espace qui peut être perçu comme l’Afrique alternative dont aspire en réalité nos auteurs. De plus ces œuvres deviennent de véritables lieux d’une problématisation allant de la mise en évidence des travers de la société à la proposition des solutions préemptives sur le fonctionnement du continent. Pour mener cette étude nous avons utilisé une double méthodologie dont la poétique textuelle de Gérard Genette et la sémiotique interprétative revisitée par Louis Hébert. De ces analyses nous retenons que, dans ces œuvres les auteurs expriment une Afrique alternative. Ils la traduisent telle qu’elle est mais aussi telle qu’ils voudraient qu’elle soit. Mais cette vision du monde n’est-elle pas une simple utopie qui relève de l’ordre de l’inatteignable ?