Thèse soutenue

Sémiotique textuelle et titrologie : Interactions sémantiques entre titres et oeuvres dans le Grand Malentendu de Yasmina Khadra

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Auteur / Autrice : Marius Bavekoumbou
Direction : Nicolas Couégnas
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage - Sémiotique
Date : Soutenance le 15/01/2016
Etablissement(s) : Limoges
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cognition, comportements, langage(s) (Poitiers ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches sémiotiques
Jury : Président / Présidente : Guy Achard-Bayle
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Couégnas, Nicole Pignier
Rapporteur / Rapporteuse : Guy Achard-Bayle, Driss Ablali

Résumé

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L’ambition de François Rastier est d’unifier le mot, la phrase et le texte au sein d’une sémantique interprétative coordonnée en paliers textuels micro, méso et macrosémantiques. L’œuvre en tant que totalité signifiante se définit par la somme de ses parties, et le titre par la somme de ses traits (morphèmes, lexies, sémèmes, etc.). Pour cette thèse que nous présentons sur les interactions sémantiques entre titres et œuvres, il s’agit de rechercher la production, la dissémination, la propagation / distribution des traits sémantiques et tensifs impliqués par le titre. La nécessité étant de comprendre du point de vue textuel le sens des sémèmes. Nous exploitons donc la sémantique interprétative de François Rastier et la sémiotique tensive de Claude Zilberberg comme cadres théoriques en analysant le titre d’un texte comme une condensation ou groupement structuré de sèmes. Notre hypothèse de travail étant que le titre est un interprétant pour l’œuvre. L’interprétant, ce sont des données (savoirs) sémiotiques qui permettent de construire une interprétation. Le titre permet d’actualiser, de virtualiser ou de changer le degré de saillance de l’œuvre. On se demande en problématique comment les sèmes d’un titre sont générés dans les unités de complexité comme le corpus ? Quels sèmes des titres sont inhérents / afférents, actualisés / virtualisés, spécifiques / génériques et quels sont les degrés de systématicité (idiolectal, relations réflexives, transitives et semi-symboliques) qui les structurent ?