Quand l'art agit dans la Cité : vers un nouveau statut du musicien
| Auteur / Autrice : | David Salvador |
| Direction : | Marie-Pierre Lassus |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Arts : esthétique, pratique et théorie des arts contemporains |
| Date : | Soutenance le 14/12/2016 |
| Etablissement(s) : | Lille 3 |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études en civilisations, langues et littératures étrangères (Villeneuve-d'Ascq, Nord) |
| Jury : | Président / Présidente : Marc-Mathieu Münch |
| Examinateurs / Examinatrices : Marie-Pierre Lassus, Marc-Mathieu Münch, Alain Vulbeau, Séverine Samson | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Marc-Mathieu Münch, Alain Vulbeau |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse propose une lecture historique du statut du musicien dans la cité – entendue comme une communauté politique organisée autour de la volonté du vivre-ensemble –, selon la conception qu’en avait les anciens Grecs. L’étude de la fonction sociale du musicien depuis la préhistoire a permis de dégager aujourd'hui un nouveau paradigme : celui de médiateur ou de médium, en prise avec un milieu éco-techno-symbolique qu’il contribue à transformer, en rendant visibles les êtres humains qui l’habitent et en particulier les personnes marginalisées, exclues de la société ou en situation de vulnérabilité. L’éclairage probant des neurosciences autour du phénomène musical vient renforcer cette idée que la musique, en tant que langage du corps, peut agir concrètement sur les individus, sans cependant réduire l’humain à des considérations purement neuronales qui expliqueraient la contemplation ou la création de l’œuvre d’art comme le prétend la neuroesthétique.