Thèse soutenue

Élaboration d’un éco-géo-matériau à base de terre crue
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Auteur / Autrice : Joanna Eid
Direction : Saïd Taïbi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie civil
Date : Soutenance le 29/06/2016
Etablissement(s) : Le Havre
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale physique, sciences de l’ingénieur, matériaux, énergie (Saint-Etienne du Rouvray, Seine Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire ondes et milieux complexes (Le Havre, Seine-Maritime)
Jury : Président / Présidente : Jean-Marie Fleureau
Examinateurs / Examinatrices : Saïd Taïbi, Nadia Saiyouri, Xosé Ramón Nóvoa, Mahdia Hattab, Domenico Gallipoli, Jean-Marc Kanema
Rapporteurs / Rapporteuses : Nadia Saiyouri, Xosé Ramón Nóvoa

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Durant ce travail de thèse, nous nous sommes intéressés au comportement hydromécanique d’un éco-géo-matériau à base de terre crue. Différents aspects ont été traités visant l’optimisation de sa formulation et aussi ses interactions avec les renforts. Nous avons tenté de lever trois verrous scientifiques : l’optimisation des interactions physico-chimiques argiles-liants, l’identification des mécanismes de fissuration en relation avec la succion, et les interactions électrochimiques sol-armatures en acier. L’ajout de la chaux impose le comportement du sol à court terme et favorise le gain en résistance en rendant le milieu plus alcalin. Nous avons montré qu’à l’aide d’une mesure macroscopique, la conductivité électrique, nous pouvons suivre les interactions sol-liants. Lors de la dessiccation d’un sol argileux, le retrait global est homogène. Une déformation locale hétérogène induit des contraintes de traction responsables de l’apparition des fissures. L’ajout des renforts réduit le pourcentage de fissuration d’un facteur 10. La succion générée lors du séchage est interprétée en termes de contraintes de traction. Le contact entre la terre et l’acier entraine des réactions d’oxydoréduction dont le produit est la corrosion. Trois familles d’argiles ont été testées. La vitesse de corrosion obtenue est de l’ordre de 3μm/an.