Thèse soutenue

Vieillissement de nanoparticules de TiO2 en lotion solaire : évolution de leur impact sur des germes représentatifs du microbiote cutané

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Auteur / Autrice : Laura Rowenczyk
Direction : Michel GriselMarc Feuilloley
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 07/12/2016
Etablissement(s) : Le Havre
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale normande de chimie (Caen)
Partenaire(s) de recherche :  : Normandie Université (2015-....)
Laboratoire : Unité de Recherche en Chimie Organique et Macromoléculaire (Le Havre, Seine-Maritime ; 1999-....) - Communication bactérienne et stratégies anti-infectieuses (Evreux ; 2022-....)
Jury : Président / Présidente : Fabienne Faÿ
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Hucher, Céline Picard, Jérôme Labille
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Noëlle Bellon-Fontaine, Véronique Rosilio

Résumé

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Les nanoparticules de dioxyde de titane (TiO2) sont largement utilisées dans les cosmétiques, notamment dans les lotions solaires, pour leurs propriétés optiques intéressantes. Cependant, le TiO2 étant très réactif et potentiellement nocif pour les cellules cutanées, celui-ci est recouvert d’une couche de passivation composée d’espèces chimiques inertes. D’autres traitements de surface peuvent par la suite être appliqués afin de faciliter leur dispersion dans les cosmétiques. Ainsi, les nanoparticules de TiO2 de grades cosmétiques ont des chimies de surface variées qui leur confèrent des propriétés physicochimiques propres. Cependant, le comportement de ces particules lors de leur utilisation en émulsion cosmétique est peu connu. Lors de ce travail de thèse, plusieurs systèmes nanoparticules/émulsion ont été étudiés au cours de leur vieillissement accéléré et suivant les conditions d’utilisation. Tout d’abord, l’impact de deux nanoparticules de traitements de surface différents a été testé sur les mécanismes de (dé)stabilisation des émulsions solaires. Puis, les nanoparticules en émulsion ont été caractérisées au cours du temps et ont fait apparaitre des modifications chimiques rapides au niveau de leur surface. Celles-ci affectent les propriétés physicochimiques des surfaces et ont été prises en compte lors du suivi de l’impact de ces nanoparticules sur les bactéries à travers des protocoles imitant les conditions réelles d’exposition.