Conception et caractérisation de microélectrodes flexibles pour le développement de neuroprothèses implantables
Auteur / Autrice : | Aziliz Lecomte |
Direction : | Christian Bergaud, Emeline Descamps |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Micro et Nanosystèmes |
Date : | Soutenance le 05/12/2016 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INSA |
Ecole(s) doctorale(s) : | Génie Electrique, Electronique et Télécommunications |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Analyse et d'Architecture des Systèmes - Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes [Toulouse] / LAAS |
Jury : | Président / Présidente : Jeremie Grisolia |
Examinateurs / Examinatrices : Christian Bergaud, Emeline Descamps, Gaelle Offranc-Piret | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Luca Berdondini, George Malliaras |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les Interfaces Cerveau-Machine assurent une connexion bidirectionnelle entre un patient et son environnement. Un patient atteint de déficience motrice lourde peut, au moyen d'un dispositif implanté dans son cerveau, commander des objets connectés par la seule action de son activité cérébrale. Une des premières exigences que cela requiert est de concevoir un implant, dit neuroprothèse, susceptible de rester implanté de façon chronique. L’utilisation des micro-nano-technologies permet de fabriquer une neuroprothèse qui réponde aux exigences d’un tel dispositif : performant, fiable et limitant la réaction de rejet par l’organisme. Pour cela, l’implant est conçu sur un substrat flexible à base de polymère biocompatible. La souplesse de l’implant lui permet de mieux s’adapter aux tissus cérébraux et d’assurer un contact intime avec les neurones en diminuant la réaction inflammatoire. Cet implant est inséré au moyen d’un support rigide biodégradable issu de la fibroïne de soie. Des premiers tests sur culture in vitro et sur petit animal (souris) ont montré des résultats prometteurs en termes de biocompatibilité et biostabilité sur le court et moyen terme.