Thèse soutenue

Modélisation et surveillance des distorsions pour les nouveaux signaux GNSS dans le contexte de l'aviation civile

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Auteur / Autrice : Jean-Baptiste Pagot
Direction : Olivier JulienPaul Thevenon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Réseaux, Télécommunications, Systèmes et Architecture
Date : Soutenance le 20/12/2016
Etablissement(s) : Toulouse, INPT
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mathématiques, informatique et télécommunications (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Équipe de recherche en Télécommunications (Toulouse)
Jury : Président / Présidente : Letizia Lo Presti
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Julien, Paul Thevenon, Letizia Lo Presti, Gonzalo Seco-Granados
Rapporteur / Rapporteuse : Letizia Lo Presti, Gonzalo Seco-Granados

Résumé

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Le GNSS est actuellement présent dans de nombreux domaines et permet le positionnement et la navigation. Parmi ces domaines, l’aviation civile a besoin d’une qualité de service élevée, notamment pendant les phases de vol les plus exigeantes en termes d’intégrité, de précision, de disponibilité et de continuité. Afin de satisfaire ces exigences, toutes les sources de dégradations potentielles du service doivent être prises en compte. Les distorsions des signaux GNSS générées par la charge utile du satellite sont un exemple de problème qui doit être pris en compte par l’aviation civile. Elles peuvent se manifester de deux manières différentes: les distorsions nominales générées par les satellites en fonctionnement normal et les distorsions non nominales générées lors d’une panne de la charge utile. Tout d’abord, cette thèse aborde le problème des déformations nominales affectant les signaux GPS L1 C/A et Galileo E1C. Différentes observations sont réalisées à partir de la visualisation de la fonction de corrélation ou du signal et par l’utilisation d’antennes à haut gain et d’une antenne omnidirectionnelle. Après l’observation des distorsions nominales, cette thèse aborde le sujet des distorsions non nominales du signal. En utilisant les travaux réalisés dans le passé par l’aviation civile dans le cadre du signal GPS L1 C/A, le but est de proposer de nouveaux modèles de distorsions associés aux nouveaux signaux GPS et Galileo qui vont être utilisés par l’aviation civile après 2020. Dans cette optique, de nouveaux modèles de menace (appelés TMs) pour les nouveaux signaux (GPS L5 et Galileo E5a et E1C) sont proposés. La dernière étape de cette thèse se focalise sur l’étude d’une technique capable de protéger un utilisateur de l’aviation civile contre les TMs proposés pour les nouveaux signaux. Cette technique appelée SQM est aujourd’hui implémentée dans les systèmes GBAS et SBAS pour détecter les distorsions de la fonction de corrélation dans le cadre des signaux GPS L1 C/A.