Agrégation plaquettaire in vitro : effets anticoagulants du CTAD et utilisation à des fins diagnostiques dans les espèces sensibles
Auteur / Autrice : | Fanny Granat |
Direction : | Nathalie Bourges-Abella, Catherine Trumel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pathologie, Toxicologie, Génétique et Nutrition |
Date : | Soutenance le 13/04/2016 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INPT |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences écologiques, vétérinaires, agronomiques et bioingénieries (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Ecole : École nationale vétérinaire (Toulouse) |
Laboratoire : Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse | |
Jury : | Président / Présidente : Monique Courtade-Saïdi |
Examinateurs / Examinatrices : Nathalie Bourges-Abella, Catherine Trumel, Brigitte Siliart, Joseph Henny, Sylvain Bellier, Luc Chabanne | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Brigitte Siliart, Joseph Henny |
Mots clés
Résumé
La numération plaquettaire est une analyse délicate et le résultat est souvent erroné notamment du fait d’une tendance à l’agrégation in vitro dans certaines espèces animales. Il a ainsi pu être démontré chez le Chat que ce phénomène peut être inhibé par l’association d’un anticoagulant avec des inhibiteurs plaquettaires : le CTAD (Citrate, Théophylline, Adénosine et Dipyridamole). Cette association permet ainsi l’obtention de numérations plaquettaires fiables sans affecter les autres populations sanguines, mais également d’effectuer des analyses d’hémostase et de biochimie. De nouveaux intervalles de référence ont dû être établis pour certaines variables hématologiques avec les analyseurs utilisés en laboratoire et dans les cliniques vétérinaires. Par ailleurs, si les effets antiagrégants du CTAD sont moins nets chez le Chien, il peut également servir d’anticoagulant « universel », permettant de réduire le nombre de prélèvements et d’améliorer ainsi le bien-être des animaux.