Auteur / Autrice : | Lucie Pennel |
Direction : | Maurice Dematteis |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences neurobiologie |
Date : | Soutenance le 03/11/2016 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale chimie et science du vivant (Grenoble ; 199.-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Hypoxie : physiopathologie cardiovasculaire et respiratoire (Grenoble) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Louis Terra |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Cracowski | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Amine Benyamina, Georges Brousse |
Résumé
Les intoxications médicamenteuses volontaires répétées (IMVr) constituent un problème de santé publique croissant, mais sous-évalué et traité comme une conduite suicidaire, alors qu’elles appartiendraient au registre des addictions. Notre travail abonde dans ce sens en montrant que les suicides alcoolisés se font principalement par IMV et correspondent au deliberate self-harm syndrom ; les suicidants récidivants se distinguent par un névrosisme et un attachement anxieux typiques des addictions ; les IMVr même suicidaires témoignent d’une relation addictive aux médicaments ; le facteur le plus prédictif d’IMV serait de l’avoir envisagée. Conceptualisé de façon translationnelle et argumenté par une approche pharmacologique, nous proposons un modèle dimensionnel des conduites suicidaires, intégré au continuum des addictions, confirmant l’hypothèse initiale et l’intérêt d’un raisonnement transnosographique diagnostique et thérapeutique dans le champ des pathologies mentales.