Thèse soutenue

Vulnérabilité des paysages forestiers dans le parc de Ranomafana (Madagascar) : dynamiques environnementales et trajectoires agroforestières

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Auteur / Autrice : Marine Boulogne
Direction : Dominique DumasYao Télesphore Brou
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 04/07/2016
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la terre, de l’environnement et des planètes (Grenoble, Isère, France ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'étude des transferts en hydrologie et environnement (Grenoble, Isère, France ; 1992-2016)
Jury : Président / Présidente : Vincent Dubreuil
Examinateurs / Examinatrices : Sylvain Bigot
Rapporteurs / Rapporteuses : Valéry Gond, Moïse Tsayem-Demaze

Résumé

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Dans le contexte des changements environnementaux en cours et face aux pressions anthropiques, la préservation des milieux forestiers tropicaux est devenue un enjeu majeur. C’est dans ce cadre que l’île de Madagascar a mis en place une nouvelle politique forestière à partir des années 1990, avec la création d’Aires Protégées. Le Parc de Ranomafana a ainsi été créé en 1991 et classé au patrimoine mondial en 2007. La mise en place d’un suivi des dynamiques paysagères à l’échelle locale, par le biais de l’imagerie satellitaire optique (SPOT, Landsat, MODIS), permet de suivre, sur des périodes récentes (particulièrement 1990-2014), l’évolution des milieux forestiers et de certaines cibles de conservation définies par le Par cet sur le plan international, à la lumière de certaines variations bioclimatiques (pluviométriques notamment) ou anthropiques (agro-sylvo-pastorales). Ce suivi permet d’observer les trajectoires au cours des trois dernières décennies et de pointer les principales évolutions paysagères ainsi que le poids des variations des conditions climatiques et d’usages des terres sur les dynamiques de la végétation. La tendance est à la diminution du couvert forestier, essentiellement au détriment de la forêt de basse altitude. Le taux de dégradation forestière durant les 25 années étudiées est estimé à 0,62 %/an, ces variations étant différentes en fonction de l’éloignement au Parc. De plus, l’analyse de l’activité photosynthétique révèle une diminution générale des valeurs sur la période d’étude, quel que soit le type de formation végétale étudié.Mots-clés : Madagascar, parc national, télédétection satellitaire, forêts tropicales, pressions anthropiques, changements d’occupation du sol