Thèse soutenue

Nommer les femmes de la famille Julio-Claudienne : témoignages littéraires et épigraphiques

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Gabriele Martina
Direction : Isabelle CogitoreRita Scuderi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Lettres et arts spécialité Langues et civilisations de l’Antiquité
Date : Soutenance le 06/07/2016
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes (ComUE) en cotutelle avec Università degli studi (Pavie, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble, Isère, France ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Arts et pratiques du texte, de l’image, de l’écran et de la scène (Grenoble)
Jury : Président / Présidente : François Chausson
Rapporteurs / Rapporteuses : Francesca Cenerini

Résumé

FR  |  
EN

L’objet de cette thèse de doctorat est l’étude systématique des mentions, des appellations et des titres des femmes de la dynastie Julio-Claudienne, dans les sources littéraires et épigraphiques. L’étude des appellations des femmes impériales durant la première époque du Principat s’insère dans l’axe de la recherche contemporaine qui vise à définir les espaces et les modalités d’action des femmes pendant l’antiquité classique, et en particulier pendant la phase délicate de transition entre la République romaine et le Principat. En effet, le passage entre la République et la nouvelle forme de gouvernement a également marqué un changement important dans la situation des femmes, car les modalités d’action des femmes, jusqu’alors confinées dans une sphère domestique et privée, évoluèrent. Cette thèse est organisée en deux parties : une première partie dédiée à l’étude et à l’analyse des appellations des femmes impériales et une deuxième partie, intitulée annexe, qui recueille et organise systématiquement tous les témoignages littéraires et épigraphiques pour chaque femme de la famille Julio-Claudienne. Notre but a été, par notre recherche doctorale sur les appellations des femmes de la dynastie Julio-Claudienne, d’avancer dans la définition des espaces d’action de ces femmes au début de l’Empire ainsi que dans la connaissance du rôle des femmes au sein de la cour impériale ; cette étude permet d’analyser en détail les rapports de parenté complexes qui lient les figures féminines concernées aux personnages masculins de la domus impériale ou à des figures qui s’y rapportent