25 ans d'agilité organisationnelle : clarification et opérationnalisation du construit
Auteur / Autrice : | Guillaume Ferrante |
Direction : | Christian Defélix |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 03/09/2016 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences de gestion (Grenoble ; 1997-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études et de recherches appliquées à la gestion (Grenoble) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Kalika |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Boissin, Jérôme Barrand | |
Rapporteur / Rapporteuse : Michel Kalika, Yves Doz |
Mots clés
Résumé
En s’appuyant sur le développement et la légitimation théorique du modèle de l’agilité organisationnelle, cette recherche explore les perceptions et les représentations des managers sur l’agilité organisationnelle afin de clarifier et opérationnaliser ce construit. Pour ce faire, nous effectuons dans un premier temps un retour aux sources de l’agilité organisationnelle qui est apparue en 1991. Ce travail met en exergue un fondement théorique fort centré sur quatre capacités d’agilité : la réactivité, la flexibilité, la rapidité, et la compétence.Cette exploration théorique nous permet de poursuivre notre recherche en deux temps. Nous avons tout d’abord réalisé un questionnaire afin de récolter, vingt-cinq ans après les premiers développements de l’agilité, les perceptions des managers sur la définition des capacités d’agilité, sur les pratiques associées à ces capacités, et sur l’agilité organisationnelle. Nous avons ensuite comparé nos résultats obtenus fin 2011 avec ceux d’une échelle de mesure de l’agilité organisationnelle validée et publiée dans la littérature en décembre 2011.Finalement, cette recherche permet d’obtenir deux résultats majeurs. Tout d’abord, nous observons que les managers ne perçoivent pas l’agilité organisationnelle à la manière des développements théoriques de la littérature. Les managers articulent différemment les pratiques managériales et organisationnelles et celles-ci ne suivent pas les développements théoriques. Le deuxième résultat majeur est l’amélioration de l’échelle de mesure de l’agilité organisationnelle parue en 2011. Ce deuxième résultat, fruit du croisement de nos travaux et de ceux Charbonnier-Voirin (2011), a été par ailleurs testé auprès de managers.