Etudes numériques et expérimentales sur le risque d'inflammation des gaz imbrûlés au cours d'un incendie en milieu sous-ventilé
Auteur / Autrice : | Brady Axel Magnognou Sambouni |
Direction : | Hui Ying Wang, Jean-Pierre Garo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Energétique, thermique, combustion |
Date : | Soutenance le 24/11/2016 |
Etablissement(s) : | Chasseneuil-du-Poitou, Ecole nationale supérieure de mécanique et d'aérotechnique |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et ingénierie des matériaux, mécanique, énergétique et aéronautique (Poitiers ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Pprime- ENSMA |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Pirault-Roy |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Aine, Olivier Vauquelin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Khaled Chetehouna, Hugues Prétrel |
Résumé
Cette thèse de doctorat est consacrée à l’étude sur le risque d’inflammation de gaz imbrûlés au niveau du système de ventilation suite à un incendie dans un milieu confiné sous-ventilé. La caractérisation de l’état de stratification des fumées et du désenfumage apparaît aussi comme un objectif. Lors d’un incendie en milieu clos, la quantité d’oxygène présente dans le local peut devenir insuffisante, engendrant une combustion incomplète. Des gaz chauds imbrûlés résiduels peuvent alors s’accumuler dans le local et être évacués par la ventilation d’extraction. Lorsque ces derniers sont mis en présence d’air apporté par un autre conduit de ventilation, ils peuvent s’enflammer spontanément et générer une déflagration pouvant rompre le confinement dynamique des matières dangereuses, situation inacceptable pour la sûreté des installations nucléaires. Cette inflammation dépend de la quantité des imbrûlés, de la température dans la gaine d’extraction et de la concentration minimale en oxygène. L’objectif de cette étude est de quantifier et d’analyser ce risque par l’étude aérodynamique de la flamme et par le niveau de confinement dynamique afin de choisir le type de ventilation présentant le moins de risque. Cette étude, à la fois numérique et expérimentale, permet d’améliorer la compréhension de l’influence de la richesse globale liée au niveau de confinement de l’enceinte sur la production d’imbrûlés comme CO, H2 et fuel. Elle permet par la suite de mettre en évidence l’influence de celle-ci sur le risque d’inflammation de gaz imbrûlés au niveau du système de ventilation.