Thèse soutenue

Les chaouabtis royaux et le développement de l’au-delà égyptien : la royauté et la religion des particuliers

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Auteur / Autrice : Cintia Alfieri Gama-Rolland
Direction : Christiane Zivie-Coche
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Religion égyptienne
Date : Soutenance le 05/03/2016
Etablissement(s) : Paris, EPHE
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Égypte ancienne : archéologie, langue, religion (Paris)
Jury : Président / Présidente : Marc Gabolde
Examinateurs / Examinatrices : Christiane Zivie-Coche, Marc Gabolde, Jean-Luc Chappaz, Jean-Luc Bovot, Antonio Brancaglion
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Gabolde, Jean-Luc Chappaz

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les statuettes funéraires égyptiennes dites chaouabtis ou, à partir de la XXIe dynastie, ouchabtis, comptent parmi les artefacts les plus couramment laissés par les Égyptiens anciens. On considère généralement qu’elles servent à conserver magiquement l’intégrité corporelle du défunt, ou à se substituer à lui lors des travaux agricoles obligatoires dans l’au-delà, ce qui explique la figuration d’outils. Aussi un certain nombre de questions sont posées par l’étude des exemplaires royaux. Pourquoi un pharaon, exempté de tout travail agricole de son vivant, aurait-il besoin de se faire représenter avec des outils, ou avoir des serviteurs travaillant pour accomplir ses corvées dans l’au-delà ? Si, comme l’affirme la théorie de la « démocratisation », la religion égyptienne se diffuse de la royauté à l'élite, puis au peuple de manière générale, comment expliquer que l’usage des chaouabtis semble se développer en sens inverse ? Cette recherche regroupe pour la première fois les chaouabtis royaux du Nouvel Empire dans un catalogue raisonné, sans se limiter au simple recensement, en insérant ces artefacts dans leur contexte religieux, social et politique, avec pour objectif de mieux appréhender les mouvements internes à la société égyptienne.