Le Mahr (don nuptial) dans le droit islamique selon les écoles sunnites, chiites et ibāḍite
Auteur / Autrice : | Ziyad Farrouh |
Direction : | Mohammed Hocine Benkheira |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études arabes et islamiques |
Date : | Soutenance le 25/01/2016 |
Etablissement(s) : | Paris, EPHE |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Sophie Démare-Lafont |
Examinateurs / Examinatrices : Mohammed Hocine Benkheira, Sophie Démare-Lafont, Moussa Abou Ramadan, Randi Deguilhem, Catherine Mayeur-Jaouen | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Moussa Abou Ramadan, Randi Deguilhem |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans ce travail, une étude analytique comparative sur la notion du mahr (don nuptial) dans le droit islamique selon les différentes écoles juridiques est réalisée. Les écoles en question sont; ḥanafite, mālikite, šāfiʿite, ḥanbalite, imāmite, zaydite et ibāḍite. Tout d’abord, une présentation de la genèse de cette notion et aussi les difficultés de sa traduction est faite. A travers les enseignements de ces écoles, la notion de mahr et son importance dans le contrat de mariage sont analysées. Les points d’accords ainsi que ceux de divergences à travers une confrontation passionnante de sources classiques du fiqh sunnite, chiite et ibāḍite, sont ainsi développées. Cette recherche couvre la période entre Ier et VIIème siècle de l’hégire, ce qui correspond avec VIIème et XIVème siècle de l’ère chrétienne. L’aspect juridique du mahr, le montant, la nature et les différentes sortes de celui-ci sont des questions que nous allons tenter de répondre dans le présent travail. Nous traitons également des notions telles le mahr musamma ainsi que mahr al-miṯl. Cette étude a été réalisée en considérant le mahr dans toutes les situations juridiques : mariage, répudiation (ṭalāq), ẖulʿ et dissolution du mariage (fasẖ).