Thèse soutenue

lDe’u ‘phrul, la manifestation de la connaissance : étude ethno-philologique sur la divination tibétaine avec un intérêt particulier pour une forme commune de la lithomancie Bon

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Auteur / Autrice : Alexander Smith
Direction : Charles Ramble
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature tibétaine
Date : Soutenance le 13/12/2016
Etablissement(s) : Paris, EPHE
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche sur les civilisations de l'Asie orientale (Paris ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Matthew Tom Kapstein
Examinateurs / Examinatrices : Charles Ramble, Matthew Tom Kapstein, Donatella Rossi, Daniel Berounský, David Zeitlyn
Rapporteurs / Rapporteuses : Donatella Rossi, Daniel Berounský

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Bien que j’envisage de couvrir une variété de pratiques divinatoires, je me concentre surtout dans ma thèse sur un type particulier de divination par les pierres pratiquée par les Bonpos tibétains. Cette forme de divination, parfois traduite par « Manifestation de Connaissance » (lde’u ’phrul), possède une tradition textuelle presque vierge qui, d’après les histoires Bon, remonte au 11ème siècle. En plus de terrains effectués en divers lieux de l’Himachal Pradesh et de l’Uttaranchal Pradesh, ma présentation du lde’u ’phrul est enrichie de la traduction de plusieurs manuscrits sur la lithomancie encore jamais étudiés. Je me concentre notamment sur le sMra seng rdel mo gsal ba’i me long, composé par Kun grol grags pa, un œcuméniste et historien du 18ème siècle. Certains points de ce texte sont comparés à deux commentaires plus tardifs traitant de la lithomancie : (1) le Ma sangs ’phrul gyi rdel mo mngon shes rno gsal gyi sgron me, écrit par Slob dpon mKhas grub Lung rtogs rgya mtsho, premier précepteur du monastère de Yung drung gLing au Tibet Central ; et le (2) sMra seng ’phrul gyi rdel mo mngon shes gsal ba’i sgron po, version datant du 19ème siècle d’un gter ma censé avoir été découvert au 11ème siècle par le « découvreur de trésors » (gter ston) Khro tshang ’brug lha. Lors de l’utilisation de ces matériaux, j’adopte une approche herméneutique large, qui ne restreint pas la critique au manuscrit étudié mais cherche à incorporer les performances contemporaines de lde’u ’phrul, et en particulier la perspective unique du devin sur sa performance.