Brodeurs et chasubliers à Paris au XVIe siècle
Auteur / Autrice : | Astrid Castres |
Direction : | Guy-Michel Leproux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 10/12/2016 |
Etablissement(s) : | Paris, EPHE |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Savoirs et Pratiques du Moyen Âge au XIXe siècle (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Marianne Grivel |
Examinateurs / Examinatrices : Guy-Michel Leproux, Marianne Grivel, Frédéric Elsig, Philippe Lorentz, Danièle Véron-Denise, Denis Bruna | |
Rapporteur / Rapporteuse : Marianne Grivel, Frédéric Elsig |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Entre 1528, date à laquelle François Ier promit à la municipalité parisienne le retour de la cour après plus d'un siècle d'exil dans le Val de Loire, et 1589, année de la mort de Henri III et du début du siège, l'industrie de la broderie connut un grand essor à Paris. Le luxe entretenu au sein de l'entourage royal permet d'expliquer la prospérité des ateliers des brodeurs de la capitale durant cette période. À partir de l'analyse de documents notariaux, judiciaires et comptables, et de l'examen approfondi des textiles conservés, cette thèse propose d'examiner le rôle joué par Paris dans la production et le commerce de broderies au XVIe siècle. Elle s'articule autour de trois axes. Le premier est consacré à l'étude du groupe des brodeurs royaux dont on a cherché à définir la nature des privilèges et des devoirs, le mode de recrutement et la place au sein de la cour. Le second vise à préciser les cadres d'exercice du métier à Paris et la manière dont s'organisaient les collaborations entre les brodeurs de cour et ceux de la ville à l'occasion des grands chantiers royaux. Enfin, un troisième axe est dédié à l'étude de la production parisienne dans toute sa diversité (ornements liturgiques, vêtements civils et militaires, broderies d'ameublement et de petits objets). Les indications fournies par les sources écrites sont confrontées aux pièces conservées pour tenter de reconstituer les processus de création, une attention particulière étant portée au rôle des peintres et, plus généralement, à la question des modèles dessinés et gravés. Ce travail a conduit à identifier un premier corpus d'œuvres qu'il est possible d'attribuer avec vraisemblance aux ateliers de la capitale.