Trois essais sur le bien-être des enfants, l'autonomisation des femmes et les programmes sociaux
Auteur / Autrice : | Diana Lopez-Avila |
Direction : | Karen Macours |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2016 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Économie (Paris ; 2004-....) |
Jury : | Président / Présidente : Sylvie Lambert |
Examinateurs / Examinatrices : Karen Macours, Sylvie Lambert, Orazio Pietro Attanasio, Raquel Bernal | |
Rapporteur / Rapporteuse : Orazio Pietro Attanasio, Raquel Bernal |
Mots clés
Résumé
Dans les pays en développement, plusieurs programmes sociaux sont mis en œuvre avec l'objectif d'améliorer le bien-être des femmes et des enfants. En dépit des évidences existantes sur l'impact de ces programmes, un certain nombre de questions restent discutés. D'une part, les programmes de transferts conditionnés se montrent efficaces pour l'amélioration de la scolarité, alors que leur effet sur la réduction du travail des enfants reste mitigé. Les résultats de cette thèse montrent que le prix relatif du travail des mères et enfants constitue un facteur crucial pour que le programme produise un effet significatif. Le temps de travail des enfants tend à fortement diminuer lorsque le prix du temps de travail des mères est plus bas que celui des enfants. D'autre part, l'évaluation des programmes sociaux orientés vers l'enfance s'est largement concentrée sur la nutrition et les compétences cognitives et no-cognitives. Les possibles effets sur le comportement des parents vis-à-vis de leurs enfants sont souvent omis. Les résultats du présent travail montrent que les parents dont les enfants sont largement exposés â ce type d'interventions, utilisent moins la violence physique comme un moyen pour discipliner leurs enfants. Par ailleurs, bien que le concept de l'autonomisation des femmes joue un rôle important en tant qu'un résultat, mais aussi un mécanisme pour comprendre l'impact des programmes sociaux, peu d'information est disponible sur la manière comment le mesurer. Il ressort de cette thèse que la dimension de capital social semble mieux indiquer pour décrire l'autonomisation des femmes.