Stabilité d'un écoulement stratifié sur une paroi et dans un canal
Auteur / Autrice : | Jun Chen |
Direction : | Stéphane Le Dizès, Patrice Meunier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique et physique des fluides |
Date : | Soutenance le 27/09/2016 |
Etablissement(s) : | Ecole centrale de Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences pour l'ingénieur : Mécanique, Physique, Micro et Nanoélectronique (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche sur les Phénomènes Hors Equilibre (IRPHE) (Marseille) - Institut de Recherche sur les Phénomènes Hors Equilibre / IRPHE |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Jan-Bert Flór, Jean-Christophe Robinet, Pierre-yves Passaggia |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Marc Chomaz, Carlo Cossu |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La stabilité d'un écoulement de couche limite sur une paroi verticale et d'un écoulement de canal entre deux parois verticales est étudiée en présence d'une stratification en densité. Des analyses de stabilité modale et non-modale sont conduites.Pour l'écoulement de couche limite sur une paroi verticale, l'analyse de stabilité temporelle est réalisé pour un profil de vitesse en tanh. Les caractéristiques sont décrites en fonction du nombre de Reynolds (Re) et du nombre de Froude (F). Je montre que l'écoulement de couche limite est sujet à l'instabilité visqueuse et à l'instabilité radiative qui conduisent respectivement à la formation d'ondes de Tollmien-Schlichting (TS) et à la génération spontanée d'ondes internes. Je montre que l'instabilité radiative diminue le nombre de Reynolds critique et domine l'instabilité visqueuse pour des grands nombres de Reynolds. L'instabilité radiative devrait donc être observable dans les expériences et les écoulements géophysiques atmosphériques ou océaniques. Pour l'écoulement de canal, je réalise une étude de stabilité temporelle ainsi qu'une étude des perturbations optimales en utilisant le profil de vitesse de Poiseuille. Comme pour l'écoulement de couche limite, je montre que l'instabilité visqueuse est dominée par une instabilité 3D associée à la stratification. Cette dernière affecte également la croissance transitoire des perturbations. Les deux mécanismes fondamentaux de croissance transitoire que sont les mécanismes de Orr et de ``lift-up'' sont toujours présents mais le mécanisme de lift-up est fortement atténuée par la stratification et rapidement dominée par la présence des instabilités 3D.