Composition des dépenses publiques et impacts sur la croissance économique : analyses théoriques et empiriques sur des panels de pays développés, émergents et en voie de développement
Auteur / Autrice : | Léon-Amath Dione |
Direction : | Xavier Bradley, Matthieu Llorca |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 28/09/2016 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Idées, Sociétés, Institutions, Territoires (Dijon ; 2007-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Economie de Dijon / LEDi |
Jury : | Président / Présidente : Catherine Refait |
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Bradley, Matthieu Llorca, Jean-Louis Combes, Christophe Ehrhart, Claude Berthomieu | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Louis Combes, Christophe Ehrhart |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le rôle économique de l’État fait l’objet de nombreuses controverses autant dans le cadre théorique que du point de vue pratique. Les acteurs de ces controverses sont les objecteurs de l’efficacité de l’intervention publique depuis Smith à nos jours, les keynésiens et les économistes de la synthèse néo-classique. Divers thèmes allant du principe de la main invisible, de l’impôt, des anticipations, du fardeau de la dette, de l’effet d’éviction, de la production de biens publics sont questionnés à travers de tels débats. Le travail explique la ventilation des composantes des dépenses publiques et leurs conséquences suivant le développement (OCDE, BRICS et UEMOA). L’étude montre également que les effets des dépenses publiques et de leurs composantes sur l’activité économique sont différents suivant le niveau de revenu des pays. Enfin, ce travail de recherche suggère que la taille optimale des dépenses publiques et celle de leurs composantes sont une fonction croissante du niveau de développement à l’exception des dépenses militaires.