Auteur / Autrice : | Samuel Béné |
Direction : | Cristina Cârloganu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique Corpusculaire |
Date : | Soutenance le 22/12/2016 |
Etablissement(s) : | Clermont-Ferrand 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences fondamentales (Clermont-Ferrand) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Physique Corpusculaire (Aubière, Puy-de-Dôme) - Laboratoire de Physique Corpusculaire (Aubière, Puy-de-Dôme) |
Jury : | Président / Présidente : Isabelle Ripp-Baudot |
Examinateurs / Examinatrices : Cristina Cârloganu, Olivier Martineau, Valentin Niess, Didier Miallier, Sylvie Rosier-Lees | |
Rapporteurs / Rapporteuses : François Montanet, Imad Laktineh |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les muons atmosphériques sont des particules élémentaires créées lors de l’interaction des rayons cosmiques de haute énergie avec les atomes de la haute atmosphère. Leur capacité à traverser de grandes quantités de matière et leur abondance au niveau du sol permet d’utiliser leur flux comme support à la radiographie de grands objets. Cette technique, la muographie, possède notamment comme sujet d’application possible l’étude de volcans. La collaboration Tomuvol, au sein de laquelle cette thèse s’est déroulée, vise à mettre au point un détecteur et les techniques d’analyse permettant la réalisation d’une telle mesure avec comme sujet d’étude un volcan auvergnat : le Puy de Dôme. Ce manuscrit présente les contributions à ce travail du point de vue instrumental tout d’abord, avec la calibration et l’optimisation des performances des chambres GRPC utilisées pour la mesure. Les performances du détecteur lors des diverses campagnes de prise de données qui se sont déroulées au pied du Puy de Dôme sont également résumées. Dans une deuxième partie, l’accent est porté sur l’analyse physique des données obtenues avec, dans un premier temps, la description des travaux de simulation Monte-Carlo mis en œuvre avec le logiciel GEANT4. Puis, une technique d’estimation du flux transmis de muons atmosphériques à l’aide d’une méthode de type noyaux est présentée, et la carte de densité estimée du Puy de Dôme qui en découle est comparée aux résultats issus de techniques géophysiques.