Thèse soutenue

Fonctionnement du triangle de la subjectivité intériorisée ; monologue intérieur, discours indirect libre et point de vue, dans le roman moderne (Marcel Proust, Claude Simon et Nathalie Sarraute.)
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Auteur / Autrice : El Houcine Bouslahi
Direction : Frédéric CalasGaha Mohamed-Kamel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues et litteratures francaises
Date : Soutenance le 05/04/2016
Etablissement(s) : Clermont-Ferrand 2 en cotutelle avec Université de la Manouba (Tunisie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des lettres, sciences humaines et sociales (Clermont-Ferrand)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, France)
Laboratoire : Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique / CELIS
Jury : Président / Présidente : Mokhtar Sahnoun
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Calas, Gaha Mohamed-Kamel, Sylviane Coyault
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Garric

Résumé

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Cette recherche a pour titre Fonctionnement du triangle de la subjectivité intériorisée dans le roman moderne. Elle a pour but d’étudier la parole et les pensées intérieures du sujet de l’énonciation dans des œuvres romanesques souvent marquées par le décrochage et le "brouillage" des pistes énonciatives. Les trois procédés discursifs et narratifs ciblés sont le monologue intérieur (MI), le discours indirect libre (DIL) et le point de vue (PDV). L’examen des trois piliers du langage intérieur prend appuie sur les apports de la linguistique de l’énonciation, de la polyphonie et de la pragmatique. Cette recherche cible neuf œuvres romanesques que nous plaçons sous l’étiquette de "roman moderne". Ces romans appartiennent à trois auteurs français qui ont développé des récits dont la source locutrice et énonciatrice pose problème. La difficulté de traiter de l’énonciation romanesque dans un corpus choisi en l’occurrence est due essentiellement à l’effacement des frontières entre discours citant et discours cité. Marcel Proust, Claude Simon et Nathalie Sarraute n’appartiennent certes pas aux mêmes courants esthétiques et idéologiques, mais ils ont ceci de commun qu’ils offrent une configuration romanesque qui conduit à s’interroger sur le statut du locuteur et de l’énonciateur dans une forme d’expression qui n’est pas toujours verbalisée.