Thèse soutenue

Etude des embryons doubles mutants Nanog-/- ; Gata6-/- durant la spécification de la masse cellulaire interne. Mise en évidence d'une nouvelle hétérogénéité.

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Auteur / Autrice : Sabine Chauveau
Direction : Claire Chazaud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la sante
Date : Soutenance le 16/12/2016
Etablissement(s) : Clermont-Ferrand 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences de la vie, santé, agronomie, environnement (Clermont-Ferrand)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Génétique, Reproduction et Développement (Clermont-Ferrand)
Laboratoire : Génétique- reproduction et développement / GReD
Jury : Président / Présidente : Chantal Vaury
Examinateurs / Examinatrices : Claire Chazaud, Laurent Kodjabachian, Pierre Savatier

Mots clés

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Résumé

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Lors de la formation du blastocyste, l'embryon de souris est constitué d'un épithélium externe, le trophectoderme (TE), et d'une masse cellulaire interne (MCI). L’épiblaste (EPI) et l’endoderme primitif (EPr) se spécifient au sein de la MCI sous un patron de « sel et poivre » caractérisé par l’expression complémentaire de NANOG, marqueur de l’EPI et de GATA6, marqueur de l’EPr. Nanog est nécessaire pour l’acquisition d’une identité EPI et Gata6 induit le devenir en EPr. La voie FGF/MAPK joue un rôle critique dans l’acquisition de l’identité EPr et la perturbation de son activité impacte directement sur le ratio EPr/EPI dans la MCI. Je recherche des facteurs qui serait exprimés de manière hétérogène avant la spécification des cellules internes et pourraient faire pencher la balance vers un destin ou l’autre. Pour cela, j’ai disséqué l’évolution des cellules de la MCI au sein des embryons Nanog-/- et Gata6-/-. Ces embryons forment correctement le TE et la MCI qui ne se spécifie ni en EPI ni en EPr. En effet, les cellules internes des embryons Nanog-/- ; Gata6-/- restent bloquées autour du stade E3.25. De manière étonnante, dans les cellules de la MCI, le facteur de transcription SOX2 est présent et ce, de manière hétérogène. De plus, grâce à des traitements inhibiteurs de la voie FGF/MAPK, je montre que cette voie n’est pas responsable de l’hétérogénéité d’expression de SOX2. Ainsi, l’expression hétérogène de SOX2 dans les cellules internes des embryons est donc indépendante de Nanog, de Gata6 et de la voie FGF/MAPK.