Etude des effets résiduels attentionnels et exécutifs du zolpidem chez le rat
Auteur / Autrice : | Christophe Liet |
Direction : | Véronique Lelong-Boulouard, Marie-Laure Bocca |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Recherche clinique, innovation, technologie, santé publique |
Date : | Soutenance en 2016 |
Etablissement(s) : | Caen |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Mobilités : Attention, Orientation et Chronobiologie (Caen2012-2016) |
Autre partenaire : Université de Caen. UFR de médecine (....-2016) - Normandie Université (2015-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Thomas Fréret |
Examinateurs / Examinatrices : Véronique Lelong-Boulouard, Marie-Laure Bocca, Thomas Fréret, Catherine Belzung, Sylvie Granon, Claire Lafay-Chebassier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Catherine Belzung, Sylvie Granon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le zolpidem est une substance hypnotique capable d’induire et de maintenir le sommeil. La consommation de ce médicament est en constante augmentation. L’accroissement des données épidémiologiques et expérimentales liant zolpidem et risques de chute et/ou d’accident routier en font un problème de santé publique. Ces perturbations dans les mobilités pourraient notamment être en relation avec des effets résiduels du zolpidem sur les processus attentionnels et exécutifs. Nos travaux de thèse réalisés chez le rat, complètent les données de la littérature disponibles chez l’homme en précisant la nature des effets résiduels attentionnels induits après une prise aiguë de zolpidem. Des effets résiduels ont été mis en évidence sur l’attention sélective, l’attention soutenue et la flexibilité attentionnelle mais également sur la vitesse de traitement de l’information. L’administration subchronique (7 jours) de zolpidem entraîne une disparition de ces effets résiduels et n’induit pas de modification concernant la densité des récepteurs GABAA au niveau des zones spécifiques de ces processus. Enfin, l’administration chronique de zolpidem pendant 3 mois ne révèle aucun déficit attentionnel, exécutif ou mnésique ni de modifications anatomiques du cortex frontal et de l’hippocampe. Nos résultats suggèrent que la période d’initiation de traitement ou les prises isolées de zolpidem constituent des périodes critiques concernant le risque d’apparition d’effets résiduels attentionnels, ce qui impose une grande prudence en matière de conduite automobile mais également concernant les risques de chute dans la population âgée.