Thèse soutenue

La grippe équine : détection moléculaire et caractérisation des souches de virus influenza : caractérisation de la réponse immunitaire après vaccination

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Auteur / Autrice : Stéphanie Fougerolle
Direction : Stéphane Pronost
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance en 2016
Etablissement(s) : Caen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Labéo
autre partenaire : Normandie Université (2015-....)
Jury : Président / Présidente : Stéphan Zientara
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Pronost, Stéphan Zientara, Gilles Meyer, Astrid Vabret, Ann Cullinane, Romain Paillot
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphan Zientara, Gilles Meyer

Résumé

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Le virus influenza équin (EIV) appartient à la famille des Orthomyxoviridae et est l’un des pathogènes respiratoires les plus importants des équidés notamment en raison des pertes économiques considérables que ces épizooties peuvent entrainer. Chez le cheval, l’infection par le virus grippal entraîne une morbidité importante et de rare cas de mortalité sont décrits, le plus souvent dus à une infection secondaire par des bactéries. Bien qu’il existe des vaccins depuis les années soixante, des épidémies, causées par le sous-type H3N8, sont enregistrées un peu partout dans le monde, Suède, Japon, Australie et France. Parmi les problématiques actuelles liées au virus de la grippe équine, ce travail de thèse s’intéresse, d’une part, au virus lui-même en étudiant la diversité moléculaire des souches et un éventuel lien avec la virulence et, d’autre part, à l’hôte en étudiant l’absence de réponse vaccinale optimale chez certains chevaux. La problématique des faibles répondeurs est un phénomène admis mais mal connu chez les chevaux. Le premier point a permis de renforcer la surveillance des souches d’EIV circulant en France et d’apporter de nouvelles notions sur les mécanismes de virulence. Lors du second point, un suivi, par la réalisation de tests SRH, de la réponse immunitaire humorale stimulée au cours de la primo-vaccination contre la grippe équine a été réalisé chez 202 poulains. Celui-ci a permis de définir, la fréquence des individus n’ayant pas développé une réponse immunitaire adéquate et d’identifier deux facteurs indépendants jouant un rôle majeur dans l’établissement de cette réponse : l’âge du poulain et la présence d’anticorps maternels ; L’évaluation, au cours d’une étude préliminaire, des niveaux d’expression (ARNm) des cytokines induites après immunisation contre l’EIV n’a pas permis d’identifier de facteurs intrinsèques qui seraient associés à la faible réponse vaccinale.