Modulation circadienne des mécanismes de thermorégulation et de l’alternance activité : repos sous l’influence de l’activité physique aigüe : approche expérimentale et méthodologique
Auteur / Autrice : | Ouma-Chandrou Koumar |
Direction : | Sébastien Moussay |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives |
Date : | Soutenance en 2016 |
Etablissement(s) : | Caen |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Mobilités : Attention, Orientation et Chronobiologie (Caen2012-2016) |
Autre partenaire : Normandie Université (2015-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Yves Dauvilliers |
Examinateurs / Examinatrices : Sébastien Moussay, Yves Dauvilliers, Jean-Paul Micallef, Nizar Souissi, Nicolas Bessot, Tarak Driss | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Paul Micallef, Nizar Souissi |
Mots clés
Résumé
Ce travail de recherche vise à comprendre les influences réciproques entre les mécanismes de régulation de la température interne et l’alternance des phases d’activité - repos. L’activité physique aigüe, réalisée à différentes heures de la journée, est utilisée comme un outil de perturbation permettant l’analyse des mécanismes sous jacents pouvant supporter ces interactions. Pour répondre à cet objectif, trois études ont été menées. Deux d’entre elles ont été conduites sur le modèle animal. Ces deux études mettent en évidence que le rat Wistar constitue un modèle pertinent de thermorégulation en réponse à l’activité physique en fonction de l’heure de la journée. De plus, des perturbations des rythmes circadiens subséquents s’observent jusqu’à 48 heures post-exercice, impliquant leur désynchronisation. L’activité physique n’induit pas d’augmentation de l’orexine-A intracellulaire dans sa zone de production quel que soit le moment de la journée. Réalisée dans un contexte clinique chez l’homme sain, la troisième étude est une contribution méthodologique à l’étude précise de la température interne via un système de mesure télémétrique gastro-intestinal. Cette étude met en évidence l’homogénéité thermique du tube digestif, ainsi qu’un impact d’une prise hydrique froide sur la température mesurée, jusqu’à 3 heures après l’administration de la gélule. Cette étude permet de conclure que la mesure de la température interne par un système télémétrie gastro-intestinale est pertinente tout en permettant la validation d’un nouvel outil de mesure en cours de marquage CE.