Thèse soutenue

Etude d’un procedé mixte chimique-biologique pour le traitement de colorants azoïques complexes et évaluation toxicologique des produits de dégradation à différents stades du traitement

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Auteur / Autrice : Amira Loussaief
Direction : Ridha Mosrati
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences aronomiques biotechnologies agro-alimentaires
Date : Soutenance en 2016
Etablissement(s) : Caen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale structures, informations, matière et matériaux (Caen ; 1992-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Aliments bioprocédés toxicologie environnements (Caen ; 2012-....)
autre partenaire : Normandie Université (2015-....)
Jury : Président / Présidente : Nicolas Roche
Examinateurs / Examinatrices : Ridha Mosrati, Nicolas Roche, Tahar Mechichi, Leila Chekir-Ghedira
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Roche, Tahar Mechichi

Résumé

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Ce travail a porté sur la problématique du traitement des colorants azoïques résiduels, présents dans les effluents textiles, à caractère récalcitrant à la biodégradation. Quatre molécules réputées difficilement biodégradables, sélectionnées parmi les plus utilisées dans ces industries, ont été étudiées : Reactive Red 141, Reactive Red 120, Reactive Blue 171 et Reactive yellow 84. Ces colorants sont fortement sulfonés et à poids moléculaire élevé (entre 1400 et 1800 Da). Les tests de biodégradation par Pseudomonas putida mt-2 ont permis de mettre en évidence l’inhibition de la croissance par la forte salinité des effluents et non par les colorants eux-mêmes. Cependant, ces molécules n’ont pas pu être dégradées, elles d’adsorbent sur les cellules bactériennes. L’azoréductase de P. Putida, a été active sur l’Acide Orange 52 et non pas sur les colorants étudiés. Afin d’améliorer la biodégradabilité de ces molécules, des conditions d’oxydation douce par le procédé Fenton ont été d’abord optimisées puis appliquées aux colorants en tant que prétraitement. Les tests de biodégradabilité des produits d’oxydation avec P. Putida ont permis de confirmer l’action microbienne sur ces dérivés et l’apparition de nouvelles molécules dont des amines aromatiques et des naphtylamines. Ces dernières semblent être responsables des toxicités apparues dans les produits de biodégradation. Cette toxicité est moins importante dans les produits issus des cultures convenablement oxygénées.