Etude du bruit excédentaire, en 1/f, aux basses fréquences dans les dispositifs basés sur l’effet Magnéto-Impédant Géant
Auteur / Autrice : | Elodie Portalier |
Direction : | Christophe Dolabdjian |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Electronique, microélectronique, optique et lasers, optoélectroniques, micro-ondes |
Date : | Soutenance en 2016 |
Etablissement(s) : | Caen |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale structures, informations, matière et matériaux (Caen ; 1992-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe de recherche en informatique, image, automatique et instrumentation de Caen |
autre partenaire : Normandie Université (2015-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Paul Yonnet |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Dolabdjian, Jean-Paul Yonnet, Luc Darrasse, Horia Chiriac, Basile Dufay | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Luc Darrasse, Horia Chiriac |
Résumé
L’effet Magnéto-Impédant Géant (MIG) consiste en une forte variation de l’impédance d’un matériau ferromagnétique conducteur parcouru par un courant alternatif de haute fréquence et soumis à une variation d’un champ magnétique externe. Ce travail de thèse présente l’étude du bruit excédentaire, en 1/f, aux basses fréquences dans les dispositifs basés sur l’effet MIG. Ce dernier limitant, en effet, les performances en bruit du dispositif. La détermination des contributions en bruit des étages de la chaîne d’instrumentation comprenant l’étage de polarisation, l’élément sensible MIG ainsi que l’étage de conditionnement électronique ont été déterminé à l’aide de l’évaluation de la fonction de cohérence fréquentielle. Nous avons ainsi pu montrer que le niveau de bruit aux basses fréquences est fortement dépendant des conditions d’excitation. Cette technique originale a permis de mesurer le niveau de bruit intrinsèque des dispositifs à effet MIG. Par ailleurs, un modèle théorique, dépendant de la fréquence, du bruit intrinsèque de nos microfils est proposé. Ce dernier prend en compte le mécanisme de fluctuations de la direction de l’aimantation comme cause du bruit intrinsèques des microfils. A partir du théorème de Fluctuation-Dissipation, nous exprimons la densité spectrale de bruit équivalent en champ. Cette dernière est directement proportionnelle à la dépendance en fréquence de la partie imaginaire de la susceptibilité magnétique,. Par la suite, deux méthodes expérimentales sont mises œuvre afin de l’évaluer. Finalement, une comparaison est effectuée entre les niveaux de bruit équivalent en champ attendus et mesurés. Un bon accord a été trouvé laissant penser que le modèle de bruit proposé permet de quantifier raisonnablement le bruit excédentaire à basse fréquence des microfils MIG.