Caractérisation de la machinerie protéolytique associée à une remobilisation efficiente de l’azote pendant la sénescence dans le but d’optimiser l’efficience d’usage de l’azote chez le colza (Brassica napus L. )
Auteur / Autrice : | Marine Poret |
Direction : | Jean-Christophe Avice |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences agronomiques, biotechnnologies agro-alimentaires |
Date : | Soutenance en 2016 |
Etablissement(s) : | Caen |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Ecophysiologie végétale, agronomie et nutritions NCS (Caen2000-....) |
Autre partenaire : Normandie Université (2015-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Pascale Prud'homme |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Christophe Avice, Marie-Pascale Prud'homme, Patrick Gallois, Edouard Pesquet, Céline Masclaux-Daubresse, Alain Bouchereau | |
Rapporteur / Rapporteuse : Patrick Gallois, Edouard Pesquet |
Mots clés
Résumé
Le colza est une oléoprotéagineuse exigeante en azote (N), présentant une faible efficience d’usage du N (EUA). Le défi majeur vise à améliorer le bilan agro-environnemental du colza par le biais d’une optimisation de l’EUA qui permettra un maintien voire une augmentation du rendement en réponse à une réduction des intrants azotés. Lors des stades végétatifs ou reproducteurs, l’EUA est limitée par une faible efficience de remobilisation du N (ERA) lors de la sénescence des feuilles ou des siliques. Les protéines correspondant à la principale forme de réserve de composés N remobilisables, l’objectif était de caractériser la machinerie protéolytique (identification et régulation des protéases actives) qui est associée à une remobilisation efficace du N lors de ces deux types de sénescence en conditions de limitation en nitrate. Au stade rosette, le génotype présentant une meilleure ERA était caractérisé par un ratio (acide salicylique + acide abscissique / cytokinines) élevé qui est parallèle à une accélération de la sénescence et à une plus forte dégradation des protéines solubles. Ainsi, une augmentation des activités des protéases à sérine et à cystéine et l’induction de l’activité de nouvelles protéases à cystéine (RD21, SAG12, AALP, RD19, XBCP3 et cathepsine-B) sont observées lors de la sénescence en réponse à une limitation en N. Ces différences génotypiques d’activités protéasiques sont détectables très précocement lors de la sénescence des cotylédons qui semble également être un bon modèle pour étudier la régulation de la protéolyse lors de la sénescence. Ce modèle a permis de vérifier l’implication des phytohormones dans la régulation des activités protéasiques. En parallèle, des protéases actives SAG12, RD21 et AALPs ont également été identifiées comme essentielles lors de la sénescence des péricarpes et leur implication dans la variabilité génotypique de l’ERA lors du remplissage des graines est postulée.