Thèse soutenue

Birgitta quasi beate Virginis sagitta : le culte de la Vierge Marie en Suède de sainte Brigitte à la Réforme (1300-1530)

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Auteur / Autrice : Camille Bataille
Direction : Véronique Gazeau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance en 2016
Etablissement(s) : Caen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Michel de Boüard - Centre de recherches archéologiques et historiques anciennes et médiévales (Caen ; 1959-....)
Autre partenaire : Normandie Université (2015-....)
Jury : Président / Présidente : Marie Anne Polo de Beaulieu
Examinateurs / Examinatrices : Véronique Gazeau, Marie Anne Polo de Beaulieu, Stephan Borgehammar, Miri Rubin, Marielle Lamy, Corinne Péneau
Rapporteur / Rapporteuse : Stephan Borgehammar, Miri Rubin

Résumé

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Entre le début du XIVe siècle et le premiers tiers du XVIe siècle, les croyances et les pratiques des Suédois concernant la Vierge Marie connaissent une évolution qui, tout en accroissant l’intégration de la Suède dans l’espace européen, la singularise par leur caractère. L’influence de la sainte mystique Brigitte de Suède est par exemple fondamentale. Réputée être particulièrement dévote de la Mère de Dieu, Brigitte a fondé à Vadstena un monastère dont l’influence est considérable sur la spiritualité suédoise. En partant des sources produites par Brigitte et ses héritiers, ainsi que celles relatives à la célébration du culte de la Vierge d’une manière plus générale, cette thèse documente l’influence majeure de la spiritualité brigittine sur les croyances et les pratiques des Suédois à la fin du Moyen Âge. Les spécificités du culte marial suédois sont examinées à l’échelle du monastère de Vadstena puis à celles des diocèses grâce aux sources liturgiques. Les modalités de diffusion des célébrations mariales et plus généralement, de transmission de contenus dogmatiques sont également étudiées. Si la méthodologie de cette thèse relève de celle de l’historien, elle n’exclut pas un recours ponctuel aux outils développés par les sciences cognitives.