Immobilisation des systèmes cavitaires métalliques bio-inspirés sur électrode d'or via les monocouches auto-assemblées pour la détection et la catalyse
Auteur / Autrice : | Ferdinand Evoung-Evoung |
Direction : | Yves Le Mest |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science de la matière-Chimie |
Date : | Soutenance le 15/09/2016 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé, information-communication et mathématiques, matière (Brest, Finistère) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Chimie, électrochimie moléculaires et chimie analytique (Brest, Finistère) |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Gloaguen |
Examinateurs / Examinatrices : Yves Le Mest, Frédéric Gloaguen, Eric Levillain, Bernd Schöllhorn, Nicolas Le Poul, Olivia Reinaud, Corinne Lagrost | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Eric Levillain, Bernd Schöllhorn |
Mots clés
Résumé
Les travaux présentés dans cette thèse s’inscrivent dans une thématique de modification de surfaces par le biais de monocouches auto-assemblées post-fonctionnalisables. L’objectif principal consiste à élaborer une méthode générique de modification de monocouches par des motifs moléculaires variés. Pour cela, les travaux se concentrent sur la mise au point d’une plateforme générique facilement fonctionnalisable par un motif d’intérêt et greffable sur électrode modifiée. La voie retenue consiste à utiliser deux réactions de "click chemistry" de type "CuAAC". La première réaction de CuAAC s’effectue en solution et permet de solidariser plateforme et motifs d’intérêt (principalement des dérivés ferrocényles). Les ligands ainsi obtenus ont été utilisés pour la complexation d’ions métalliques (Cu2+, Zn2+). Les ligands et les complexes ont été étudiés en solution par électrochimie ainsi que par spectroscopies UV-Visibles et RPE. La seconde réaction de CuAAC permet l’immobilisation des différents complexes de cuivre sur des électrodes pré-modifiées par des fonctions azoture, généralement à l’aide de monocouches auto-assemblées. Ce greffage s’effectue selon le mode opératoire de l’"électroclick auto-induite", c'est-à-dire que le complexe de cuivre à immobiliser est également catalyseur de la réaction de CuAAC. Les systèmes ainsi immobilisés (mono-, bi- ou tri-métalliques) ont pu être étudiés en terme de cinétique d’immobilisation, de cinétique de transfert d’électrons et en réactivité. Ce dernier point a par ailleurs fait l’objet d’une attention particulière pour le cas de la réduction électro-catalytique des ions nitrite par les complexes de cuivre (I), en solution et sur surface.