Thèse soutenue

Les filles qui aimaient les vampires : la construction de l'identité féminine dans Twilight de Stephenie Meyer et deux autres séries romanesques de bit lit, Vampires Diaries et House of Night

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Auteur / Autrice : Lucie Bernard
Direction : Gaïd Girard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes anglophones
Date : Soutenance le 11/03/2016
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Héritage et Création dans le Texte et l'Image
Jury : Président / Présidente : Georges-Claude Guilbert
Examinateurs / Examinatrices : Gaïd Girard, Georges-Claude Guilbert, Frédéric Regard, Hélène Machinal, Denis Mellier
Rapporteurs / Rapporteuses : Georges-Claude Guilbert, Frédéric Regard

Résumé

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La bit lit, un genre littéraire très contemporain qui associe le récit amoureux et le récit vampirique et s'adresse principalement à un public adolescent féminin, a acquis une visibilité mondiale avec la parution de Twilight de Stephenie Meyer en 2005. Ce mouvement littéraire reprend l'un des thèmes les plus récurrents et centraux des histoires d'amour comme des histoires de vampires occidentales : la construction du féminin, la position attribuée à ce dernier, et ses interactions avec un univers majoritairement hostile et dangereux. Or, malgré des représentations très conservatrices, voire rétrogrades, le genre connaît un succès très important en particulier auprès des jeunes femmes. Il est donc indispensable de s'interroger sur cette apparente contradiction, qui amène des auteures exclusivement de sexe féminin et un lectorat très majoritairement féminin à écrire et lire des récits sentimentaux peu féministes. Pour ce faire, la présente étude se penche sur trois oeuvres de bit lit : Twilight de Stephenie Meyer, The Vampire Diaries de L. J. Smith et House of Night de P. C. et Kristin Cast. Elle s'appuie sur trois approches, les études culturelles et l'étude de la réception, la narratologie, puis les études de genre. Les influences littéraires qui nourrissent les romans, le mode de lecture qu'ils encouragent et les choix narratifs qu'ils déploient sont analysés afin de comprendre ce qu'ils mettent en scène : la rencontre entre le sujet féminin et une conception patriarcale du monde.