Plongement de surfaces continues dans des surfaces discrètes épaisses.
Auteur / Autrice : | Bruno Dutailly |
Direction : | Achille Braquelaire |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 19/12/2016 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques et informatique (Talence, Gironde ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire bordelais de recherche en informatique |
Jury : | Président / Présidente : Hélène Coqueugniot |
Examinateurs / Examinatrices : Robert Vergnieux | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Serge Miguet, Philippe Fleury |
Mots clés
Résumé
Dans le contexte des sciences archéologiques, des images tridimensionnelles issues de scanners tomodensitométriques sont segmentées en régions d’intérêt afin d’en faire une analyse. Ces objets virtuels sont souvent utilisés dans le but d’effectuer des mesures précises. Une partie de ces analyses nécessite d’extraire la surface des régions d’intérêt. Cette thèse se place dans ce cadre et vise à améliorer la précision de l’extraction de surface. Nous présentons dans ce document nos contributions : tout d’abord, l’algorithme du HMH pondéré dont l’objectif est de positionner précisément un point à l’interface entre deux matériaux. Appliquée à une extraction de surface, cette méthode pose des problèmes de topologie sur la surface résultante. Nous avons donc proposé deux autres méthodes : la méthode du HMH discret qui permet de raffiner la segmentation d’objet 3D, et la méthode du HMH surfacique qui permet une extraction de surface contrainte garantissant l’obtention d’une surface topologiquement correcte. Il est possible d’enchainer ces deux méthodes sur une image 3D pré-segmentée afin d’obtenir une extraction de surface précise des objets d’intérêt. Ces méthodes ont été évaluées sur des acquisitions simulées d’objets synthétiques et des acquisitions réelles d’artéfacts archéologiques.