Thèse soutenue

Fonction des nanodomaines de la membrane plasmique chez les plantes : Etude des REMORINEs du groupe 1 au cours des interactions Plantes-Virus

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Auteur / Autrice : Julien Gronnier
Direction : Sébastien MongrandVéronique Germain
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la sante
Date : Soutenance le 20/12/2016
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Talence, Gironde ; 1993-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire de biogénèse membranaire, UMR 5200 (Villenave-d'Ornon, Gironde)
Jury : Président / Présidente : Bertrand Garbay
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Simon-Plas
Rapporteur / Rapporteuse : Thierry Gaude, Susana Rivas

Résumé

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L’organisation par compartimentalisation est une propriété générale des systèmes naturels coordonnant les évènements biologiques dans l’espace et le temps. Au cours des trente dernières années, il a pu être démontré qu’à l’échelle d’une membrane de nombreux sous-compartiments coexistent. Une telle organisation semble cruciale pour l’ensemble des activités biologiques cellulaires et par conséquent prépondérante pour le développement et la survie des organismes vivants. La membrane plasmique présente une grande diversité de compartiments, néanmoins leurs fonctions et les mécanismes moléculaires régissant leur organisation ne sont pas très bien compris. Afin d’apporter de nouvelles informations sur comment et pourquoi la membrane plasmique des plantes est souscompartimentée, nous étudions les nanodomaines des REMORINEs du groupe 1 au cours de l’infection de N. benthamiana par le Potato Virus X (PVX). En menant une approche multidisciplinaire, nous avons décortiqué un mécanisme moléculaire impliqué dans l’organisation en nanodomaine de REMORIN à la membrane plasmique. Via la génération de mutants nous présentons des liens fonctionnels entre l’organisation en domaine de REMORIN, son statut de phosphorylation, sa capacité à réguler la perméabilité des plasmodesmes et la propagation de cellule à cellule du PVX. Nous présentons également des éléments montrant qu’au cours de la perception de PVX par N. benthamiana, l’organisation de la membrane plasmique est cruciale pour la mise en place des mécanismes de défense de la plante. Cette étude met en avant pour la première fois chez les plantes l’importance de la régulation spatio-temporelle des protéines à la membrane plasmique dans l’identité et la fonction de domaines membranaires.