Auteur / Autrice : | Marcin Krasnodębski |
Direction : | Pascal Duris |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Epistémologie et histoire des sciences |
Date : | Soutenance le 18/11/2016 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et Environnements (Pessac, Gironde) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Sciences, Philosophie, Humanités (Bordeaux) |
Jury : | Président / Présidente : Bernadette Bensaude-Vincent |
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Duris, Bernadette Bensaude-Vincent, Pierre Lamard, Jérôme Pierrel, Nathalie Jas, Evelyne Fargin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernadette Bensaude-Vincent, Pierre Lamard |
Mots clés
Résumé
La chimie des résines est née en France à Bordeaux au début du XXe siècle. Son émergence est inextricablement liée à la création de l’Institut du Pin. Cet établissement est une entité complexe dont les origines remontent à 1900, moment où Maurice Vèzes, professeur de chimie, établit à Bordeaux le Laboratoire de chimie appliquée à l’industrie des résines afin d’aider l’industrie locale à résoudre une crise sociale et économique. La place des produits résineux sur le marché est menacée à l’époque par l’émergence de l’industrie pétrolière. Sous la direction des grandes figures de la chimie française Georges Dupont et Georges Brus, l’Institut du Pin contribue à la valorisation de la résine de pin. Non seulement il développe de nouveaux débouchés, mais il s’implique dans la normalisation de dérivés résineux en France et à l’international. Les travaux de l’Institut suscitent aussi l’intérêt outre-Atlantique. L’industrie américaine des résines profite amplement de l’expertise française et essaie d’établir ses propres institutions scientifiques à l’image de celles en France. L’Institut du Pin devient le véritable centre mondial de la chimie des résines et remplit ce rôle jusqu’au déclin de l’industrie régionale à la fin des années 1960.