Géoressources et expressions technoculturelles dans le sud du Massif central au Paléolithique supérieur : des déterminismes et des choix
Auteur / Autrice : | Vincent Delvigne |
Direction : | Jean-Paul Raynal, Mathieu Langlais |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Préhistoire |
Date : | Soutenance le 15/02/2016 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et Environnements (Talence, Gironde ; 1999-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : De la Préhistoire à l'Actuel : Culture, Environnement et Anthropologie (Talence) |
Jury : | Président / Présidente : Didier Binder |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Jaubert, Laurent Klaric, Alain Turq | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Pierre Bracco, Javier Mangado Llach |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La pétroarchéologie du silex s’attache à définir les origines des silex retrouvés dans les sites archéologiques. Auvu des avancées méthodologiques récentes (définition toujours plus précise des faciès, vision dynamique duparcours du silex dans son environnement - chaîne évolutive -, mise en place d’une cartographie précise desdomaines minéraux siliceux) il est aujourd’hui possible de préciser non seulement le lieu de formation du silex(gîte primaire) mais également son lieu de collecte (gîte primaire ou secondaire).L’étude exhaustive des silex de collections archéologiques du sud du Massif central à plusieurs moments-clés duPaléolithique supérieur (Gravettien récent et final : Le Blot et Le Rond-de-Saint-Arcons ; Badegoulien : Le Ronddu-Barry et La Roche-à-Tavernat ; et Magdalénien supérieur : Sainte-Anne II) a permis la mise en évidence d’unediversité insoupçonnée de matériaux représentatifs d’un vaste litho-espace (espace géographique comprenantl’ensemble des matériaux considérés). Nous proposons donc un modèle de représentation de l’origine et del’acquisition des matières premières retrouvées sur un site archéologique, non plus sous une forme sito-centrée(en étoile), mais sous la forme d’un réseau de lieux, plus en accord avec les données issues des observationsethnographiques et géographiques. La représentation des différents types de matériaux au sein des industrieslithiques, ainsi que leurs modes d’introduction sur le site, permettent de distinguer les choix opérés par leshommes et les contraintes naturelles subies, autorisant dès lors l’inscription sémantique du litho-espace dans unessai de reconstruction du paléo-espace social.