Les moyens et les métiers des transports dans le Pérou républicain : entre histoire technique et histoire sociale
Auteur / Autrice : | Steeve Tchinga Mikolo |
Direction : | Isabelle Tauzin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études ibériques et ibéro-américaines |
Date : | Soutenance le 09/12/2016 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : AMERIBER-Amérique latine, Pays ibériques (Pessac, Gironde) |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Lavallé |
Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Tauzin, Catherine Heymann, Alvar de La Llosa | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Heymann, Alvar de La Llosa |
Mots clés
Résumé
Après l’indépendance proclamée en 1821 et les premières décennies d'anarchie politique, les gouvernants péruviens se fixèrent comme objectif la construction d'un État moderne. Cette démarche passait par la construction d'infrastructures, la diversification des moyens de communication et surtout l’adoption des nouvelles technologies de la Révolution industrielle (chemin de fer et navigation à vapeur) devenues financièrement accessibles par l’exploitation des gisements de guano. Outre son sous-sol riche en matières premières sur lesquelles reposait l’économie coloniale, le Pérou possède une topographie moins clémente de par ses contrastes géographiques cumulant déserts, montagnes et forets. Cette étude propose une lecture historique des moyens de transport dans le Pérou républicain, en examinant les différents mécanismes mis en place par les autorités politiques pour sortir le pays de son enclavement. Elle dresse un état des lieux quant au réseau de communications existant à l’époque coloniale. La thèse définit non seulement les types de métiers et des moyens de transport développés dans différentes régions du Pérou, mais examine aussi la transition entre les moyens traditionnels de transport (marche, mules, cheval et calèches) et la modernité représentée par la traction à vapeur. La question des interactions de ces nouvelles technologies avec l’économie artisanale et paysanne traditionnelle est posée, en confrontant plusieurs catégories de sources de nature administrative ou issues des récits de voyage.