Terrien et aérien : concept, validation et implications
Auteur / Autrice : | Thibault Lussiana |
Direction : | Laurent Mourot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du sport |
Date : | Soutenance le 09/11/2016 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire culture, sport, santé, société (C3S) (Besançon) - Laboratoire Culture- sport- santé- société - UFC (EA 4660) / C3S |
Jury : | Président / Présidente : Alain Groslambert |
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Mourot, Alain Groslambert, Guillaume Millet, Daniel Theisen, Cyrille Gindre, Kim Hebert-Losier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Guillaume Millet, Daniel Theisen |
Mots clés
Résumé
La foulée du coureur à pied est souvent assimilée à un ressort surmonté d'un masse. Le coureur prend appui au sol, brièvement, avec la plante du pied, rigidifie son membre inférieur et progresse en rebondissant. Pourtant, plusieurs études soutiennent qu'un appui long après une pose du pied par le talon améliore l'efficacité de la foulée. L'approche Volodalen prétend que les paramètres biomécaniques s'unifient en un système organisé selon deux grands processus d'optimisation : terrien et aérien. Le coureur aérien rebondit comme l'affirme le modèle masse-ressort. Le coureur terrien progresse en minimisant les mouvements donc l’énergie dépensée sur la verticale. Cette thèse confirme l'existence de deux modèles d'efficacité de la foulée.Le coureur terrien minimise le temps de vol et la raideur du membre inférieur et augmente le recrutement des extenseurs de hanche ainsi que l'avancée de son bassin sur l'appui. Le coureur aérien favorise un appui court, un temps de vol allongé, une activation précoce des gastrocnemii et une oscillation verticale du centre masse importante. Les deux coureurs présentent la même économie de course aux vitesses usuelles d'endurance. Selon l’approche Volodalen, ces deux processus d'optimisation sont médiés par le plaisir ressenti qui inciteraitle coureur à s'inscrire dans un environnement donné. Le coureur rebondi préfère courir plus vite. La compréhension de ces relations entre interne et externe pourrait permettre une meilleure individualisation de l'entrainement. Pourtant, les premières observations ne confirment pas l'existence d'une relation simple et directe entre la foulée du coureur à pied et un entrainement privilégié