Les lampes en terre cuite du centre-est de la Gaule (Ier siècle av. J.-C. - IV° siècle ap. J.-C.) : production, diffusion et consommation
Auteur / Autrice : | Claude Malagoli |
Direction : | Philippe Barral, Pierre Nouvel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Soutenance le 28/09/2016 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire chrono-environnement (Besançon) - Laboratoire Chrono-environnement |
Jury : | Président / Présidente : Martine Joly |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Barral, Pierre Nouvel, Martine Joly, Stéphane Mauné, Marie-France Meylan Krause | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Martine Joly, Stéphane Mauné |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les études dédiées aux lampes en terre cuite en Gaule et dans l’Empire romain sont relativement abondantes. Depuis le travail fondateur de S. Loeschcke (1919), nous avons aujourd’hui une idée relativement précise des différents modèles qui sont apparus entre la période tardo-républicaine et la fin du Haut-Empire. Toutefois, le luminaire est avant tout considéré, de par la multitude des formes et des décors, comme un objet muséographique ou pédagogique car il représente le mode d’éclairage par excellence de l’Antiquité. En archéologie, il sert de moyen de datation au même titre que la terre sigillée ou les monnaies. Mais on oublie trop souvent que la lampe en terre cuite est d’abord un objet manufacturé, fruit de l’industrie humaine. À cet effet, elle peut fournir de précieuses informations sur l’artisanat antique et plus particulièrement, sur la manière dont les potiers ont réussi à produire un objet qui leur était étranger, sur les problèmes qu’ils ont rencontrés et les solutions qu’ils ont appliquées. L’étude des caractéristiques techniques d’une lampe permet aujourd’hui de tracer la production d’un atelier spécifique et en même temps, grâce à des cartes, d’en définir l’aire de diffusion à différentes échelles spatiales (région, pays). Enfin, l’adoption de cet éclairage artificiel, typiquement méditerranéen, parles populations indigènes, est l’un des facteurs de romanisation que l’on perçoit, le plus souvent, à travers les pratiques funéraires et cultuelles.Ce travail de recherche, novateur, permet de revenir sur ces différentes problématiques dans un espace confiné au Centre-Est de la Gaule. Les résultats obtenus nous ont permis d’identifier différentes entités productrices et leurs réseaux de distribution au cours de diverses phases chronologiques comprises entre le Ier s. av. J.-C. et le IVe s. apr. J.-C. et qu’accompagne une réflexion sur la consommation des lampes en terre cuite durant cette période.