Gouvernance et innovation sociale : le centre communal d'action sociale de Besançon (1972-2016)
Auteur / Autrice : | Jean-Baptiste Roy |
Direction : | Gilles Ferréol |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 28/11/2016 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire culture, sport, santé, société (C3S) (Besançon) - Laboratoire culture, sport, santé, société |
Jury : | Président / Présidente : Jacqueline Costa-Lascoux |
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Ferréol, Jacqueline Costa-Lascoux, Philippe Scieur, Armel Huet, Marie-Noëlle Schoeller, Alexandre Pagès | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Scieur, Armel Huet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les Centres communaux d’Action sociale (CCAS), outils principaux des politiques de solidarité mises en œuvre par les municipalités, dispensent ce qu’il est convenu d’appeler une ''aide facultative'', en regard de l’aide traditionnelle des Conseils départementaux, chefs de file en ce domaine sur leurs territoires. À Besançon, depuis 1972, le CCAS est reconnu comme très en avance et très innovant. Mais, depuis quelques années, le sentiment d’un amenuisement de son champ d’action et de son influence se fait sentir : c’est dans ce contexte d’incertitude que l’institution a fait vœu de disposer d’un travail d’analyse et d’expertise prenant appui sur la sociologie des politiques sociales. L’organisation interne (les relations entre directions, les liens entre élus et techniciens…) et l’environnement externe (les rapports avec la mairie, le département, et l’ensemble des partenaires) posent la question de la place de l’intervention communale, en termes de prérogatives et de frontières. En partant de l’exemple bisontin, un regard plus général permet de mettre au jour les similitudes et les contrastes de structures comparables. Cette étude, appuyée par un financement CIFRE et reposant sur un paradigme interactionniste, allie à la fois approche technique et point de vue scientifique : elle propose des préconisations pratiques et des perspectives théoriques.