Thèse soutenue

Formation et pratique des enseignants de traduction français-arabe / arabe-français dans les universités irakiennes
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Jaafar Al Musawi
Direction : Amr Helmy Ibrahim
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 27/09/2016
Etablissement(s) : Besançon
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Edition, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours (ELLIADD) (Besançon) - Edition, Littératures, Langages, Informatique, Arts, Didactique, Discours [Besançon]
Jury : Président / Présidente : Mohamed Embarki
Examinateurs / Examinatrices : Amr Helmy Ibrahim, Mohamed Embarki, Claire Martinot, Khaled Sadek Hussein
Rapporteurs / Rapporteuses : Claire Martinot, Khaled Sadek Hussein

Résumé

FR  |  
EN

Notre travail est une étude didactique, traductologique et linguistique. L’objectif de ce travail est de trouver une solution à l’enseignement de la traduction français-arabe/ arabe-français dans le cursus de FLE dans les universités irakiennes. Le manque d’avancée notable dans le domaine de l’enseignement de la traduction et de la mise en œuvre des procédés didactiques en classe est le fruit d’un déséquilibre entre le programme dans les départements de français et le bagage linguistique et les compétences didactiques de l’enseignant. L’intériorisation de la grammaire de la langue cible est l’un des objectifs principaux en didactique des langues. Le recours par l’enseignant de la classe de traduction à une grammaire explicite favorise-t-il ou entrave-t-il l’intériorisation de la grammaire des langues ? Il est nécessaire que la formation initiale des enseignants de langue et de traduction comporte une solide initiation à deux modèles métalinguistiques.Malgré les études universitaires croissantes pour l’enseignement de la traduction, il n’existe à notre connaissance aucune étude, surtout en Irak, portant sur la didactique de la traduction entre le français et l’arabe qui permettrait d’acquérir la compétence traductionnelle à des apprenants de langues étrangères. Ce travail est important pour le système universitaire en Irak car il n’a jamais fait l’objet d’une étude approfondie. Il est nécessaire pour créer des départements de traduction français –arabe dans les universités irakiennes. Notre initiative s’accompagne de l’introduction en Irak de méthodes nouvelles de traduction comme l’AMD (Analyse matricielle définitoire).Ce travail s’attaque notamment aux difficultés linguistiques de la traduction à partir des traductions des apprenants irakiens des universités de Bagdad et d’Al-Mustansiriyah. Dans cette optique, nous avons réalisé une enquête auprès des professeurs de français et des étudiants de ces universités.La finalité de ce travail est une réflexion qui vise à :Entrainer les enseignants à faire des analyses linguistiques qui leur fassent prendre conscience du fonctionnement de leur langue (en l’occurrence l’arabe) et des différences de fonctionnement entre leur langue et la langue vers laquelle ou à partir de laquelle ils traduisent (en l’occurrence le français). L’analyse doit se focaliser sur le fonctionnement de la langue et non sur l’apprentissage ou la comparaison du métalangage ou telle théorie linguistique ou grammaticale même si le formateur doit, lui, avoir une formation linguistique théorique cohérente.III Faire découvrir aux enseignants les débats contradictoires et souvent violents que connait la traductologie et leur fournir les outils qui leur permettent d’adopter une attitude critique au sein de ces débats.Apprendre aux enseignants à se construire une méthode de traduction avec un protocole relativement précis qui en définit les différentes étapes. Leur apprendre à justifier la méthode qu’ils auront choisie.