Thèse soutenue

L'autofiction en contexte postcolonial : regards croisés sur les femmes dans un processus mouvant de reconquête identitaire

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Auteur / Autrice : Pauline Carvalho
Direction : Laurence Dahan-Gaida
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues et Littératures française et comparée
Date : Soutenance le 30/03/2016
Etablissement(s) : Besançon
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches interdisciplinaires et transculturelles (Besançon)
Jury : Président / Présidente : Karen Haddad-Wotling
Examinateurs / Examinatrices : Laurence Dahan-Gaida, Karen Haddad-Wotling, Viviane Alary, Odile Gannier, Marta Álvarez, Margaret Gillespie
Rapporteurs / Rapporteuses : Viviane Alary, Odile Gannier

Résumé

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Dans le domaine de la littérature postcoloniale, les autofictions féminines méritent une attention toute particulière. En effet, la femme migrante se situe dans une double marge littéraire : en tant que migrante mais également en tant que femme et parfois même en temps que minorité. Notre étude comparative se base sur des supports littéraires variés (essai, bande dessinée et roman) et tente de montrer comment ces auteures d’origines très diverses illustrent le passage culturel et langagier des femmes migrantes et le rôle important qu’elles tiennent concernant l’héritage de la mémoire historique et collective féminine. Aussi, cette étude s’interroge sur l’existence d’une identité de genre qui fait partie du bagage culturel des femmes et sur la réponse donnée par les personnages représentant les auteures migrantes face à une identité féminine convenue. C’est, en partie, à travers le thème de la transformation que les personnages révèlent les nouvelles possibilités et définitions de l’ ''être femme''.