Spectroscopie de bruit avec de grands nuages d'atomes froids
Auteur / Autrice : | Samir Vartabi Kashanian |
Direction : | Robin Kaiser, Michel Lintz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 16/09/2016 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences fondamentales et appliquées (Nice ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019) |
Laboratoire : Institut non linéaire de Nice - Astrophysique Relativiste Théories Expériences Métrologie Instrumentation Signaux (Nice) - Institut Non Linéaire de Nice Sophia-Antipolis - Astrophysique Relativiste Théories Expériences Métrologie Instrumentation Signaux | |
Jury : | Président / Présidente : Farrokh Vakili |
Examinateurs / Examinatrices : Robin Kaiser, Farrokh Vakili, Frank Scheffold, Chris Westbrook, Caroline Champenois, Gian Luca Lippi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frank Scheffold, Chris Westbrook |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Nuage d'atomes de rubidium refroidi par laser. Ces mesures fournissent des informations sur la sourceet sur le milieu de propagation. Je considère une configuration particulière en transmission, le laserse propageant au travers du nuage atomique. Cette géométrie est pertinente pour étudier différentespropriétés, comme le mouvement des atomes. Cependant, le bruit intrinsèque du laser a unecontribution importante sur les spectres de bruit. Ce bruit technique peut alors devenir gênant pourextraire le signal étudié et une bonne compréhension du phénomène est donc essentielle.Expérimentalement, les spectres de bruit en intensité montrent un comportement différent auxfréquences basses et hautes. Alors que l'on observe la conversion "standard" du bruit de fréquence enbruit d'intensité pour les fréquences basses, la résonance atomique correspondant à un discriminateurde fréquence, des différences apparaissent à hautes fréquences. Nous montrons qu'une approche dechamp moyen, en associant une susceptibilité électrique au nuage atomique, est suffisante pourexpliquer les observations. Partant de ce modèle, les spectres permettent d'extraire des informationsquantitatives sur le laser et sur le nuage atomique. Ceci est connu sous le nom de spectroscopie debruit.La perspective est d'utiliser ces mesures de bruit afin d'obtenir une signature claire du laser aléatoireà atomes froids en étudiant la cohérence temporelle de la lumière émise. Cette thèse expose unerevue du phénomène de laser aléatoire, en particulier sur le laser à atomes froids et ses propriétés decohérence