La gouvernance du Bassin du Nil entre confrontation et coopération. Contribution à l’étude du droit international fluvial
Auteur / Autrice : | Hekma Achour |
Direction : | Thierry Garcia, Mohamed Larbi Fadhel Moussa |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 16/12/2016 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur (ComUE) en cotutelle avec Université de Carthage (Tunisie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice, Alpes-Maritimes ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019) |
Laboratoire : Laboratoire de droit international et européen (Nice) - LADIE | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Christophe Martin |
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Garcia, Mohamed Larbi Fadhel Moussa, Jean-Christophe Martin, Wahid Ferchichi, Makane Moïse Mbengue | |
Rapporteur / Rapporteuse : Wahid Ferchichi, Makane Moïse Mbengue |
Résumé
La gouvernance du Bassin du Nil est un vrai défi, puisqu’il s’agit de concilier les intérêts de onze Etats riverains. Son caractère instable est dû à l’existence d’une pluralité de régimes juridiques sur les eaux du Nil. Le processus d’élaboration des accords sur les eaux du Nil, explique leur disparité. Les Etats riverains ont créé un cadre coopératif, appelé Initiative du Bassin du Nil, pour tenter de faire converger leurs intérêts et promouvoir le développement régional. Or, l’étude du droit positif sur les eaux du Nil, démontre une grande instabilité politique et juridique. C’est pourquoi, nous avons tenté de chercher un moyen pour dépasser ces divergences dans une perspective de gouvernance durable du Bassin du Nil. L’harmonisation des régimes juridiques sur les eaux du Nil pourrait être une solution viable. Celle-ci repose sur la qualification des eaux du Nil de Bien Public Régional qui nécessite la réadaptation du concept de souveraineté, ce qui a conduit à proposer l’instauration d’une « souveraineté commune sur l’eau ».